Parler de sujets populistes, c'est faire l'apologie de la haine, de la violence, de la discrimination, du mobbing.
C'est détruire des relations, les amitiés, la communication, les réseaux utiles pour entreprendre, créer, passer du temps ensemble.
C'est détruire le civisme, car un article d'analyse proposerait parmi ces données d'autres comme : les prix des loyers, l’engagement environnementale des collectivités, les initiatives de partenariat économique et humanitaire ; les initiatives pour créer de la cohésion ; la qualité des transports en commun et leur taux de couverture, le respect des normes d'accessibilité aux handicapés, la proportion de logement sociaux, les initiatives de mixité, le respect de l'égalité femme-homme, le rapport de salaire femme-homme sur ces communes, les initiative de lutte contre la discrimination, la proportion de violence policière classer sans suite en rapport par rapport au nombre d'affaire de violence classé sans suite, la répartition des espace vert et des commerce de proximités, etc.
C'est à dire l'ensemble des éléments concernés par la gestion local, afin de permettre d'amorcer une analyse critique des actions des décideurs publiques. Segmenter ces sujets sujets et ne les présenté que les éléments populistes, c'est la stratégie de l'extrême droite, le seul mode de perception du réel qu'elle sait avoir..
Ces statistiques quand elles sont intégrées à d'autres ne sont plus une flatterie de nos bas instinct. Ces chiffres seul nous font nécessairement réagir de façon archaïque et stupidement, même chez l'être humain le plus civilisé. Les proposer intégrés à d'autre données d'analyses c'est déjà prendre du recul, c'est ne pas être laissé sur le seul registre de l'émotion, c'est avoir la liberté de devenir citoyens, et d'agir dans la construction et non dans la destruction instinctive.
Avec Copains d’avant, retrouvez vos amis et les chiffres de la délinquance
Explications à lire sur Rue89.
24 septembre 2014 | Par La rédaction de Mediapart
Plus de 5 millions d’inscrits sur Copains d’avant – le réseau social qui permet de renouer avec d’anciennes connaissances – ont récemment reçu un e-mail sur la délinquance dans leur ville.