
Agrandissement : Illustration 1

Les Oliviers de Palestine
Les maisons tombent en ruine
Sous les oliviers de Palestine
Car il faut jouer à la guerre
Il faut mourir encore une fois
Le thé trahit un goût amer
Quelque soit la langue du soldat
Lorsque les étoiles tombent du ciel
Le pays de lait et de miel
Se fait tombeau ouvert
Deux frères
S’assassinent
Sous les oliviers de Palestine
Ils se sont vus, ils se sont dit
Nos compagnes sont pourtant pareilles
Douces comme la lune dans la nuit
Fortes comme le feu que l’on surveille
Nous aimons les mêmes femmes, nous aimons la même terre,
Et ces enfants qu’elles nous ont offerts
Qui jouent et parlent du même rire
Mais se battront tout de même au nom
De notre sang, de notre même terre et de nos martyrs.
Ils gardent la clé d’une porte
Dont il ne reste que la poussière
Le vent parfois leur en apporte
Car plus rien n’arrête ce courant d’air
Le soldat dans son mirador
Sent que son arme le rassure
Combien de temps faudra-t-il encore
Avant de voir tomber ce mur ?
Ce mur, enfin, tomber en ruine
Sous les oliviers de Palestine