Iran : Encore deux manifestants pendus ;
Il faut arrêter les Bourreaux !
Selon le « pouvoir judiciaire de la République Islamique », Mohammad-Mehdi KARAMI, 22 ans (photo de gauche) et Mohammad HOSSEINI, ouvrier de 39 ans, ont été exécutés par pendaison. Khamenei a demandé plus de répressions, ses ordres ont été exécutés.
Ces deux jeunes avaient été arrêtés le 3 novembre 2022 lors de la cérémonie du quarantième jour de l’assassinat de Hadisse NADJAFI à Karadj (40 Kms à l’Est de Téhéran). Les services du renseignement du régime islamique les accusés d’avoir participé, à côté d’une quinzaine jeunes, au meurte d’un milicien Bassidji, dont ils refusaient catégoriquement. D’ailleurs, M-M Karami avait entamé une grève de faim pour pouvoir être assisté par un avocat de son choix !
Hadisse NADJAFI, jeune-femme de 23 ans, avait été touchée par les coups de feu le 21 septembre 2022 à Mehrshahr (Karadj).
Nous condamnons avec la force, ces vagues d’exécutions qui sont les crimes d’ETAT et demandons à tous les épris de liberté et toutes les instances internationales compétentes notamment des Défenseurs des droits Humains à réagir sans perdre le temps, pour arrêter des assassinats des iraniens qui se battent pour leurs droits fondamentales dont la liberté.
La Répression et les exécutions continuent, la contestation du peuple aussi :
Les pendaisons de eux jeune le 7 janvier 2023, a déclenché une vague de contestation, aussi bien à l’intérieure du pays qu’à l’étranger.
La nuit de 7 à 8 janvier, les habitants de différents quartier de la capitale iranienne et d’autre ville ont scandé les slogans visant directement Ali KHAMEBEI, le « guide » de la République » maudite islamique.
Ces contestations montrent, une fois de plus, que le soulèvement entamé à la suite de l’assassinat de Mahsa-Jina AMINI, le jeune kurde de 22 ans le 16 septembre 2022 continu de plus belle.
Les « Juges » qui tirent le nœud de la corde de pendaison !
Depuis 44 ans, l’exécution, et en particulier la pendaison est au cœur du système de la répression contre mes opposants et les contestataires de l’Etat islamique. Répandre la terreur pour intimider la population fait partie inséparable du système juridique et la politique sécuritaire du régime Islamique.
Les « tribunaux des révolutions islamique » ont rendu tristement célèbres certains de ces « juges » qui n’hésite pas un seconde à condamner les innocents à la peine capitale au cours des « procès » que des fois, ne passent pas quelques heures !
« BBC persian » a dénoncés ces juges en citant leurs itinéraires criminels. (https://www.bbc.com/persian/articles/c51g5zw1536o) Nous citons seulement leurs noms : Abolghassem SALAVATI, Mohammad-Reza AMOURAD, Hadi MANSOURI, Iman AFSHARI, Moussa ALHOSSEINI, Ali MAZLOUM, BARATI, Mahmoud SADATI, Mohammad MOGHISSEH (Responsable des brutalités envers des manifestants arrêtés lors de l’élection frauduleuse de Mahmoud AHMADINEJAD en 2009 et surtout un des responsable des massacres des prisonniers politique dans les prisons iraniennes en 1988) et Morad-Ali NADJAFPOUR.
En attendant un procès juste pour juger tous ces criminels !
Halte aux Massacres en IRAN !
Premier Anniversaire de décès de Baktash ABTIN en Prison
Association des écrivains d’Iran a rendu hommage à Baktash ABTIN, « la victime de la liberté, un écrivain épris de liberté, l’homme et tous ce qui dépendent de l’humanité ».
L’ADPOI avait organisé une cérémonie d’hommage à M. ABTIN à la Bastille où les participants ont dénoncé sa mort tragique en Prison qui est intervenue à la suite de covid-19. Les responsables de la prison d’Evin n’ont pas permis qu’il soit soigné en ville.
Nous saluons sa mémoire !
112 jour après l’assassinat de Mahsa Amini, malgré 4 exécutions, plus de 600 tués dans la rue dont plus de 60 enfants, et plus de 16000 arrestations, la lutte des iraniens pour la liberté et démocratie et en vue de renverser le régime islamique ne s’arrête pas !
Ali Khamenei, le « guide » du régime islamique n’était pas content des actions brutales menées par les agents sous ordre du Général Des Pasdarans (les Gardiens de la révolution) Hossein Achtari, malgré les nombres élevés des victimes de la répression. Le 8 janvier 2023, il a désigné un autre général, le Pasdar Ahmad-Reza RADAN comme « commandant des forces de l’ordre. Ce nouveau chef de police islamique a un passé peu « glorieux » en matière de répression. Il a été le chef de police de la capitale lors des émeutes de 2019 qui a fait, selon, les médias internationaux, plus de 1500 tués.
Cette nouvelle nomination alerte les défenseurs des droits de l’homme en Iran sur la suite des actions de sauvageries qu’il peut mener.
La nouvelle vague des arrestations chez les journalistes
La République Islamique était et est toujours une véritable prison pour des journalistes qui essayent de refléter la vérité des évènements. Des dizaines de journaliste ont passés des meilleures années de leur vie dans les geôles du régime. L’arrestation des journalistes est la monnaie courante. L’exemple flagrant de cette répression, était Madame Zahra (Ziba) KAZEMI, photographe irano-canadienne qui a succombée après avoir été mal menée par le « juge » Mortazavi, qui a eu même de la promotion, malgré les protestations du Canada et les défenseurs des Droits humains.
La
Cette semaine, YALDA MOAYERI, journaliste-photographe qui avait photographié les manifestants a été condamnée à 6 ans de prison et deux mois du travail forcé en tant que « éboueuse » dans un parc des femmes.
Actuellement au moins 73 journalistes subissent la prison, pour avoir couvert ou écrit sur les manifestations ou la répression. Parmi eux, l’on peut citer : NILOUFAR HAMEDI (qui avait photographié Mahsa Amini à l’hôpital), Hoda TOHIDI, Vida Rabbani, Keyvan Samimi et Hashem Moazenzadeh.
Mohsen DJAFARI-Rad, cinéaste et critique de cinéma qui avait été arrêté à Karadj, apparemment, s’est donné la mort (le 8 janvier) après d’être relâché.
Pour l’abolition de la peine de mort !
Pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques en Iran !
ARRETEZ LES EXECUTIONS EN IRAN !
Association de Défense des Prisonniers Politique et d’Opinion en Iran !
ADPOI, Dimanche le 8 janvier 2023