Dans ma rue, il y a des rosiers.
Dés que tu dis ça, il y a des gens que ça énerve.
Ils sortent du nid.
Ils s'agacent, ils virevoltent.
On leur dit, mais pourquoi tu t'énerves.
vrrr, vrrr, vrrr, ça n'arrète plus.
Ils veulent nous les bouffer, nous les cramer, pourrir, les rosiers.
On n'y peut rien, c'est un obsession, un besoin vital, une allérgie.
Je ne vois qu'une solution
tous les courriers qu'on fait, on les commencent par dans ma rue, il y a des rosiers.
Au bout d'un moment, ils verront bien que ce n'est pas dangereux.
Ils prendront l'habitude.
En attendant, je me réjouis de ce que les roses soient protégés d'épines.