Des informations dans la presse nous ont fait connaître la rémunération du coiffeur du président et les avantages afférents à sa fonction.
Le coiffeur du président serait payé comme un ministre!
Sans mettre en doute la virtuosité nécessaire ni la difficulté à rendre la coiffure présidentielle digne des lustres et symboles entourant la fonction, cette égalité, coiffeur = ministre, nous renseigne sur l'importance du paraître et du superficiel dans la conduite actuelle de la politique. Un président bien coiffé est un meilleur président qu'un président un peu hirsute. Même, et peut-être surtout, si le nombre et la qualité des cheveux en cause sont limités. Il faut montrer beaucoup et très bien avec peu. Il faut que la personne de notre président s'orne d'une coiffure sans cheveux blancs, laissant paraître un gonflant certain malgré l'anémie de la pilosité concernée.
L'air de Figaro vantant ses mérites et ses talents en tant que barbier nous revient à l'esprit:
"Gloire à nulle autre pareille!
Oui je sais faire merveille!
Figaro-ci, Figaro-là, je suis fameux autant qu'un roi...
.........."
J'exerce encore quelque savant métier,
Je suis barbier, barbier de qualité!
...........
Faut-il traiter en ville, affaires difficiles, comptez, comptez, comptez sur moi!
.........".
Ou peut-être le mythe de Samson résonne-t-il encore dans les mémoires!