Les présidentielles de 2017 s'annoncent très ouvertes. j'en discutais ce matin avec mon concierge. Ou plutôt, c'est lui qui m'en parlait car pour ma part, je voulais sortir mon chien qui commençait à s'impatienter.
Mon concierge me faisait remarquer que, plus d'un an avant les présidentielles de 2017, il y avait déjà un grand nombre de candidats potrentiels. Et que, à son avis, leur nombre ne ferait qu'augmenter au fil des mois, puis des semaines, puis des jours, au fur et à mesure que l'évènement se rapprocherait. Il m'expliqua alors que, plus le nombre de candidats augmentait, plus les chances de chacun augmentaient à cause de la dispersion des voix que cela entrainerait. En effet, si il y a un très très grand nombre de candidats, plusieurs dizaine de milliers par exemple, chacun parviendrait bien à faire voter pour lui sa famille, ses amis les plus proches, quelques voisins, etc... Donc, le nombre d'électeurs divisé par le nombre de candidats ne serait alors que de quelques dizaines au plus pour chacun. Chacun aurait donc sa chance.
Je lui fis alors remarquer qu'il fallait, pour être candidat, recueillir 500 signatures d'élus. Cette remarque le laissa un instant dubitatif. Mais, en bon politicien, il trouva vite un contre-argument: une réforme constitutionnelle pourrait abaisser le nombre de signatures nécessaires pour pouvoir se présenter, et même, n'en demander aucune. A son avis, les députés et sénateurs voteraient cette réforme comme un seul homme car ils pourraient ainsi tous se présenter. Il suffisait que l'un d'entre eux la propose. L'obstacle lui semblait ainsi levé.
Profitant de ce moment de réflexion pour sortir de l'immeuble, je me retrouvais enfin sur le trottoir avec mon chien. Au bout de quelques pas, je me demandais alors si moi aussi je ne devrais pas me présenter en 2017. En tant que président du conseil syndical des copropriétaires de notre immeuble, j'avais tout de même plus de chances d'être élu que mon concierge.