Série de textes sur l’ALLEMAGNE- un exemple ??? , à ne pas suivre… extraits du livret ''Des Réformes, vous en voulez? En v'là!''
Allemagne, le MADE in GERMAN et le SNOBISME de la PUREE,
On pourrait discourir très longuement sur le snobisme, mot d’origine anglais, « snobbish », expression qui illustre la vulgarité prétentieuse, de ces dandy, de ces incroyables, etc.. Ce fut longtemps l’apanage des Lords, des gens du monde, des membres du Jockey-Club, de l'aristocratie y compris napoléonienne, républicaine ou arriviste.
Vint cette autre forme du snobisme, celle des bourgeois ou des nouveaux riches s’instruisant des bonnes manières, comportement ridicule fort bien décrit par Molière ou des nobles abandonnés par la fortune se retrouvant à leur service. Dans ce cas on distingue ces derniers issus de cette soi-disant élite par la naissance, l’héritage, mais désargentés , en désignant leur attitude sous le vocable ‘’ le snobisme de la purée’’.
Mais il y a plus insidieux, c’est que cette mode du paraître ait envahi les classes populaires copiant les sottes illusions entretenues par les nantis, leurs maîtres, y compris par le port chez leurs propres enfants de vêtements affichant ostensiblement le nom des marques, mais ainsi transformés en panneaux publicitaires ambulants, de plus à titre gracieux. Des parents se saignent aux quatre veines pour faire plaisir à l’enfant roi et à son esprit grégaire d’identification à un groupe, quitte même que leur progéniture se mette à voler ces habits horriblement chers pour eux, des portables ou matériels dernier cri. Quelle décadence !
Mais les adultes ne sont pas en reste et je prends à dessein l’exemple de l’engouement de nos compatriotes pour les voitures allemandes.
L’excédent automobile en 2011du premier exportateur au niveau mondial s’élève à 103 milliards d’euros, le déficit de la France se chiffrant à 5 milliards, alors que nous étions excédentaires de 13,0 milliards d’€ en 2004.
La politique de qualité liée à une excellente image du made in German ou in Germany qui fait plus anglo-saxon, plus mondialiste, permet de dégager une plus grande valeur ajoutée, plus de 50% des pièces détachées étant fournies par des pays à bas coûts du travail, tels la Pologne, la Tchéquie et bien d’autres pays de l’Est ou émergeants. Cet élargissement aux ex. pays communistes était une exigence forte de l’Allemagne en 2000 lors du désastreux Traité de Nice. On comprend mieux pourquoi. C’était aussi celle des Etats- Unis et de son cheval de Troie, l’Angleterre, pour étendre leur néfaste mondialisation et un néo-libéralisme avec pour seul impératif ‘’l’économie du marché libre et non faussée ‘’, et ses corolaires, comme la faiblesse programmée des Etats remplacés par les technocrates de Bruxelles et leurs lobbyistes, la disparition d’une Europe sociale ou d’une Europe sociale de marché, même en Allemagne.
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Le succès en compétitions, des voitures françaises,
Les victoires et titres des voitures françaises en tant que constructeurs ou motoristes au championnat du monde en F1 et en rallye, font de RENAULT, CITROEN et PEUGEOT des entreprises performantes et innovantes, une référence, comme RENAULT avec le développement des voitures Turbo dès 1977, moteur auxquel personne ne croyait alors.
RENAULTpeut se prévaloir, en 35 ANS, depuis 1977 d’un palmarès exceptionnel, tout de suite après Ferrari, avec 11 TITRES comme CONSTRUCTEUR ou MOTORISTE, de 9 TITRES PILOTE lors de 504 Grands Prix dont 154 victoires et 408 podiums,
CITROEN, en Rallye, a été 8 fois champion du monde, dont 7 fois avec Sébastien LOEB, qui lui a remporté 9 titres successifs 2004 à 2012
PEUGEOT (206 WRC) a remporté 3 titres de Champion du Monde des rallyes en 2000 , 2001, 2002.
Comment expliquer que ces trois marques de voitures n’aient pas engrangé les résultats commerciaux auxquels elles pouvaient prétendre ?
Tout d’abord une remarque en direction des journalistes : quand le motoriste MERCEDES gagne une course ceux-ci citent son nom et oublient facilement MAC LAREN. Quand le motoriste RENAULT gagne une course, ils citent RED BUL ou LOTUS, mais rarement RENAULT !
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On peut invoquer tour à tour la notoriété, la technologie avancée, la fiabilité, des voitures allemandes. Malgré de moins bons résultats en compétition, sauf AUDI , leur choix du haut de gamme, de la puissance toujours mis en avant dans les salons automobiles, la part de rêve attaché et même les prix exorbitants que seuls des personnes très aisées, voire des milliardaires, des rois du pétrole ou des nouvelles technologies, des joueurs de foot, de tennis etc. peuvent se payer, Mercedes, BMW…, raflent les marchés y compris dans les pays émergeants, chez les nouveaux riches.
Cette exposition médiatique favorable rejaillit aussi sur leurs gammes moins prestigieuses où intervient le phénomène ‘’ du snobisme de la purée’’, comportement par lequel des Français et des ressortissants d’autres pays ‘’ veulent frimer, même à crédit’’ , mais qui pour leur jeter la première pierre, l’automobile faisant partie du rêve, sinon ceux et celles qui perdent leurs emplois dans le pays.
Ce rêve, je croyais moi aussi le réaliser, lorsque j’entendis parler pour la première fois d’une nouvelle DS , voiture mythique de CITROEN, comme la DS 23 PALACE au puissant moteur, intérieur cuir et une suspension de rêve, laissant loin derrière elle les BMW, des noyaux de pêche et les Mercedes, des tanks ! Mais déception, le nouveau modèle n’a rien à voir et ne devrait pas pour moi porter le nom de DS, une supercherie.
Mais la publicité sur nos chaines de télé ‘’Das AUTO’’, contre la FRENCH TOUCH, dévoile en grattant un peu, que Volkswagen a profité du prestige des marques allemandes de renom dont Audi du même groupe, alors que ce constructeur n’a lui aucune renommée en compétition automobile et qu’il est sur la gamme moyenne et les utilitaires, comme les nôtres.
A quand, une gamme de voitures françaises qui emmène nos constructeurs vers le haut, en tirant aussi la moyenne gamme et les véhicules lowcost ; à quand une calandre qui ait un style caractéristique, pour exemple BMW avec ses quatre feux avant, pratiquement identique depuis plusieurs décennies, une réussite. Les voitures françaises au niveau du design, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Rien ne les distingue, ni entr’elles, ni avec des Fiat, Opel, Volkswagen, Daewoo, Hyundai, Kia, Dacia, Nissan, Toyota etc.
L’Allemagne exporte beaucoup vers la France, mais lui achète peu,
Le commerce franco-allemand s’élevait à 168 milliards d’euros en 2011 (importations et exportations).
La France est le premier importateur de marchandises allemandes, comme c’est le cas depuis 1961 soit 101,5 milliards d’euros en 2011 (+12% par rapport à 2010), loin devant les Etats –Unis et les Pays-Bas avec respectivement 73,7 et 69,3 milliards d’euros,
Mais l’Allemagne, elle n’a importé en 2011 de France que 66,5 milliards d’€ soit 35,1 milliards d’€ de moins que ses exportations. Notre pays n’est qu’en troisième position derrière les Pays-Bas, 82,2 milliards d’€ et la Chine 79,2 milliards d’euros.
Or la Bundesrepublik compte 82 millions d’habitants, la France 65, ce qui veut dire que par rapport à la démographie respective, l’Allemagne achète pour environ 50 milliards par an de moins à la France qu’elle ne lui vend et cela dure depuis des décennies. Source :Chambre de commerce franco-allemande .
CONCLUSIONS de ce DESEQUILIBRE COMMERCIAL,
Les ALLEMANDS, chez eux, achètent des produits allemands, made in German
‘’les PIQUE-SOUS de l’EUROPE und der HAUPTPROFITEUR ?’’
En conclusion, les Allemands achètent pardessus tout le made in German, pour eux la meilleure qualité au meilleur prix, quelque soit le produit. Le solde positif entre les exportations et les importations de leur pays tient certes à ses industries automobiles, à ses machines outils, au maillage important des ses moyennes entreprises, à l’innovation, à la qualité.
Mais ses performances à l’export, l’Allemagne les doit aussi à l’exploitation des travailleurs des pays de l’Est, à son DUMPING social chez elle par les lois SCHRÖDER –HARTZ dont le rejet d’un SMIC confirmé par MERKEL et des salaires de misère pour ses 6 millions de pauvres, permettant ainsi à cette’’ Chine de l’Europe’’ dixit Christine LAGARDE, de rafler tous les marchés aux autres pays européens, y compris récemment agricole, ravissant la première place à la France, attitude peu appréciée et par nombre de pays européens.
Si L’Allemagne , souvent rappelé par elle, est le principal contributeur de l’Europe, elle est aussi devenu le plus grand profiteur, « Der HAUPTPROFITEUR de l’UE. » En passant, elle oublie les fonds européens pour les Länder à l’Est dans les 2 000 milliards d’€ qu’elle y a injectés depuis 1990 SVP voyez mon premier Blog de juillet 2012.
Quand les Français comprendront-ils qu’ils se sont fait berner et que s’ils perdent des emplois en masse, c’est aussi par leur choix, pour certains leur snobisme. Toutefois, une mince consolation, c’est la TVA encaissée par l’Etat sur notre sol, sur les importations payées par les clients français que je souhaite d’ailleurs porter à 33% *, sur les produits et équipements de luxe, tels les voitures, les yachts, les transactions sur les villas de rêves, les œuvres d’art, les bijoux, les montres qui sait les parfums, la maroquinerie etc. car nos entreprises ont également délocalisé leurs productions, pour exemple en Roumanie... Peuvent -elles encore se prévaloir du made in Paris, du made in France? Il viendra un jour où les clients chinois et d'autres pays parmi les 78 millions de touristes par an, s'apercevront de la supercherie
Si elles rapatriaient leur productions, elles bénéficieraient à nouveau de la TVA à 20%* mon blog du 04 oct.2012
Ci-dessous:
Extraits de mon blog du 10 juillet 2012 « L’Allemagne, « la Chine de l’Europe » ou ‘’ Der HAUPTPROFITEUR’’, le principal profiteur de l’UE et de l’élargissement à l'EST »
UNE LECON d’HISTOIRE,
Devant le congrès social-démocrate réuni le 4 décembre 2011 à Berlin, l'ex-Chancelier Helmut Schmidt a donné une impressionnante leçon d'histoire allemande et européenne.
- Ø « L’Allemagne n’est pas un pays normal et ne le sera pas avant longtemps parce qu’il y a chez presque tous nos voisins une défiance latente vis-à-vis des Allemands. Les excédents allemands ne sont en réalité que les déficits des autres Etats européens», pourfendant la fanfaronnade du chef de file de la CDU, Wolfgang KAUDER : « on allait parler allemand partout en Europe.