Le PILLAGE des RESSOURCES HUMAINES par des ETATS ou des ENTREPRISES qui se CONDUISENT en COUCOUS,
Extraits de mon livret ''Des réformes vous en voulez? En v'là!"
Une Nation n’a pas à consacrer les impôts de ses citoyens pour la réussite de quelques privilégiés, encadrés, pouponnés, choyés, qui comme remerciements, s’expatrieront vite fait en Angleterre, Belgique, Suisse, Luxembourg, Allemagne, Irlande, Etats-Unis, Canada surtout au Québec pour les francophones etc., dont des paradis fiscaux.
Il ne se passe pas une semaine sans que la télévision privée ou publique ne fasse une publicité à titre gratuit à ces pays. Une lettre envoyée cet été à l'Ambassade du Canada à Paris, m'a valu une réponse'' Nous transmettons au bureau politique...'' mais j'attend toujours la réponse. Idem pour l'Allemagne, mais là rien!
Parmi ces jeunes particulièrement qualifiés, certains auraient pu créer des entreprises artisanales, commerciales ou industrielles, inventer et exploiter des brevets, créent de la richesse ou former les futures générations dans notre pays, ce que la Nation a fait pour eux.
Mais les a-t-on préparés à entreprendre et leur a-t-on donné ou au moins laissé entrevoir les moyens pour y parvenir ? La réponse est dans la question et ce n’est pas le seul statut d’auto-entrepreneurs livrés à eux-mêmes, qui apportera la solution.
Mais que des Etats, souvent proches ou qui font partie de l’U.E., mais aussi le Canada ou les USA, viennent faire leur marché chez nous, alors qu’ils n’ont pas investi un € dans la formation, tient du gangstérisme organisé, du trafic d’êtres humains, une variable d’ajustement de main d’œuvre dont on se sert, puis que l’on jette comme des kleenex, aux moindres hochets de l’économie locale ou mondiale.
C’est bien sûr aussi le cas de la France qui débauche les meilleurs éléments, ici des médecins, là des informaticiens ou des infirmières d’autres pays, dont ceux en voie de développement, ce qui est encore plus grave, s’agissant d’une saignée inacceptable des forces vives, au détriment des pays d’origines.
C’est aussi le cas du Canada qui chaque année vient faire son marché en France. C’est encore le lot des régions frontalières comme l’Alsace et la Lorraine, proies faciles pour l’Allemagne, la Suisse et le Luxembourg, qui sans avoir participé le moins du monde à l’effort de formation, les attirent par des salaires plus élevés, quitte à travailler à la chaine, pas très valorisant. Dans l’Est de la France, l’Allemagne fait pression pour que l’Education Nationale et les Régions, fasse un effort supplémentaire pour l’enseignement de la langue allemande, pour venir travailler chez elle.
Cette politique de coucous est tout à fait inacceptable mais elle est en droite ligne de cet ultralibéralisme débridé, la mort de l'UE et de l'esprit qui a animé ses fondateurs!
L’Allemagne dont la natalité est en berne, a recruté dernièrement un million de travailleurs à l’étranger et cherche deux millions d’autres. Ses industriels et recruteurs écument les pays du Sud de l’Europe, profitant de la crise dans les pays de l'UE dont ils sont en partie responsables du fait de son dumping social, mais aussi l'Inde etc., à la recherche des meilleurs et des diplômés tous azimuts. Qu’a-t-elle investit dans leur formation ? Rien pas un DM, pardon pas un Euro !
PROPOSITIONS :
La formation a un coût.
A l’image des centres de formation du football, les Etats prédateurs de ressources humaines doivent rembourser tout ou partie des frais de formation depuis le plus jeune âge, au bas mot, entre 150 000€ à 200 000€.
Des Etats, des entreprises qui n’investissent pas dans la formation du pays visé, ne peuvent jouer les coucous et se servir des hommes ou des femmes comme d’une marchandise, au gré de leurs besoins du moment ou par manque de projection dans le futur.
Les Etat ou les entreprises en question doivent verser tout ou partie de la formation à négocier avec le pays d’origine, somme obligatoirement réinvestie sur place, (et contrôlée) dans l’éducation et la création d’entreprises, pas dans l’acquisition d’hôtels particuliers en France comme c’est le cas des dictateurs africains.