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Billet de blog 19 février 2013

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Les ALLOCATIONS FAMILIALES pour ceux qui en ont besoin,

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les ALLOCATIONS FAMILIALES pour ceux qui en ont besoin,   Extraits  ''Des réformes vous en voulez? En vlà''

Percevoir une allocation n’est pas un dû.

Si l’Etat accorde une aide, une compensation pour les familles avec enfants par rapport aux célibataires, quoi de plus naturel. Mais ce qui est insupportable c’est cette manie de l’égalitarisme qui conduit à une absurdité, celle de verser une allocation identique à toutes les familles, y compris aux   bénéficiaires de revenus conséquents.

Une limite ou une dégressivité pour les plus aisés serait beaucoup plus juste, permettant à l’Etat d’augmenter les allocations des familles les plus démunies, dont 82% de familles monoparentales,  pour les deux tiers issus de couples séparés.

Cela ne coûterait rien de plus  à l’Etat. Lionel JOSPIN y avait songé mais a capitulé devant des responsables associatifs peu représentatifs des familles pauvres ou celles de la petite classe moyenne.

La situation des familles monoparentales,

La situation des familles monoparentales, très majoritairement des femmes, qui  élèvent leurs enfants, doit être améliorée tant par l’augmentation sensible des allocations familiales  que par les sanctions en cas de défaut du versement de la pension alimentaire.

Il n’y a pas que les enfants de riches de capables, si la Nation leur en donne les moyens !

Impensable et pourtant vrai, des familles avec deux salaires de 10 000€ ou davantage de revenus  mensuels  vont percevoir les mêmes allocations familiales qu’une mère qui galère, employée à temps partiel, très souvent pour un travail peu valorisant, quand elle a la chance d’en avoir un !

Un responsable politique surtout au plus haut niveau  ne peut laisser perdurer de telles injustices et tant pis pour les pisse-froid  de tel ou tel machin associatif ou parti politique!

N’oublions pas que les parts attribuées par enfant à charge par le quotient familial, réduisent les impôts sur les revenus, d’autant plus si ces derniers sont élevés.

POLEMIQUE sur le QUOTIENT FAMILIAL 

« Oui, un enfant de riches coûte plus cher à l'Etat qu'un enfant de pauvres !  Dixit le site internet Rue89

Selon « Les Echos », : « La direction du Trésor vient de démontrer les inégalités des baisses d'impôt liées au quotient familial. Créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le quotient familial était au départ une mesure de justice sociale destinée à réduire les impôts des couples qui devaient supporter des dépenses liées à leur progéniture par rapport aux célibataires »

Mais les 10% les plus riches (parmi les foyers qui payent l'impôt sur le revenu) captent, selon le Trésor Public, plus du quart des 13 milliards d'euros de baisses d'impôt qu'apporte le quotient familial.  De plus si le couple engage un professeur à domicile pour ses enfants, il peut également bénéficier d'un crédit d'impôt, une niche fiscale de 7 500 euros maximum.

Le nombre de parts :

Parent isolé ou couple de parents 2 parts

1er ou 2e enfant 0,5 part

3e enfant    1 part

4e enfant et suivant  0,5 part

enfant handicapé quel que soit son rang 1 part

L’avantage fiscal apporté croît avec le revenu du foyer.

En comparant deux familles, l’une très aisée obtiendrait une déduction fiscale pour deux enfants de l’ordre moyen de 10 000 euros annuels, alors que pour celle qui perçoit deux fois le smic, elle ne pourra prétendre qu’à 300€, soit plus de 30 fois moins. Ce sont ces derniers qui ont besoin d’aide, pas les plus aisés !

Dites-moi où est l’égalité? C’est sans compter l’accès,  vingt fois plus important des enfants de riches aux grandes écoles.

PROPOSITIONS :

Foin de l’égalitarisme et des économies, vive la justice sociale, la solidarité avec les plus faibles.

‘’Supprimer les allocations familiales et moduler l’avantage du quotient familial  pour les revenus au-dessus d’un certain seuil à définir et augmenter d’autant celles des familles les moins favorisées.

Augmenter très sensiblement les bourses d’études.

Ouvrir les grandes écoles à tous les élèves capables afin de réduire réduire la reconduction à l’identique de l’échelle sociale.

Bien entendu, il faudra veiller au transfert intégral et non à des économies par l’Etat.

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