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Billet de blog 2 novembre 2021

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La France devrait-elle se regarder longuement dans le miroir?

Un article du Financial Times donne une version un peu différente qui correspond peu à l'outrage exprimé par le Ministre de ladéfenceFrançais ( Peggy Hollinger, Deptember 21, 2021 France should draw lessons on sharing from submarines fiasco, Australian experience is familiar to some who have worked on big defence contracts with French companies).

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Le titre de l'article dit que la France devrait tirer des leçons du fiasco Australien, en ajoutant que d'autres compagnies internationales de défense avaient déjà eu des problèmes avec la France. 

Deux mois avant la rupture les ministres de France et Australie répétaient  l'engagement du contrat qui avait été sécurisé en 2016. Il donnait une présence de la France dans la région Indo Pacifique. Et surtout que c'était un soutient à sa propre industrie des sous marins, Naval Group. La France a cru que cela était lé début d'une coopération à niveau jamais atteint. Et donc , l'étape d'après était dans le sac.

Néanmoins,, la relation entre les deux pays n'allé pas très bien. Le gouvernement Australien, signalait depuis plusieurs mois que les emplois que devait créer la France en Australie, ainsi que le partage de technologie, les deux faisant parti du contrat, ne se faisaient pas. Les Australiens savaient que Naval Group proposait de façon tout à fait informelle 60%/ à l'Australie.  En Février 2021, celle qui était Ministre de la Défense de l'poque, Linda Reynolds, a exprimé publiquement sa frustration. Le même mois on a su que le Premier Ministre Scott Morrison cherchait des alternatives. La situation s'est amélioré quand il y a eu un changement au niveau de la gestion française  du projet.

Apparemment, le ce genre de problèmes a été le sort d'autres compagnies ayant fait des affaires avec la France.  Un exécutif Européen a mentionné le manque de souplesse. Un dirigent qui a travaillé avec la France dans le programme Franco Allemand pour la construction d'un avion de combat.  Il y a eu un pic de tension quand  l'année dernière  sur la question de lequel des deux pays serait le leader dans certains des éléments du contrat. Un autre pays, l'Inde,  a estime que Dassault Aviation n'avait toujours pas remplit  ses obligations de partage de technologie prévu par un contrat de long durée pour la construction d'avion de chasse. Puis les efforts de l a France de construire, avec l'Italie, un champion Européen de construction de navires de guerre en utilisant Naval Group n'a pas réussi.

L'article mentionne la vieille habitude de tout vouloir contrôler. En plus, d, son approche protectionniste puis son besoin de s'assurer une maitrise  dans beaucoup de domaines; L'article mentionne un succès: La France et la Grande Bretagne se sont engagé dans le projet MBDA. Mais ça marche parce que les deux pays se sont mit d'accord pour céder le control dans certaines aspects de ce projet international créant une dépendance mutuelle.

Vouloir tout contrôler, dans un pays où le Président a tous les pouvoirs, n'a rien d'étonnent. Le manque de flexibilité,  on l'a déjà entendu dans d'autres domaines de la vie française.

Ecrit avec la collaboration de Maria Rodriguez-McKey

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