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Il convient de s'interroger peut-être sur l'adéquation de la Vème république avec la nouvelle situation politique. Conçue en situation de crise avec un chef historique faisant autorité, la constitution actuelle n'est plus adaptée à une assemblée nationale aussi fragmentée que la nôtre en trois principaux pôles et sans majorité absolue présidentielle.
Une autre interrogation concerne toute notre société : la problématique du pouvoir personnel contesté n'est pas l'apanage de la présidence de la République. On retrouve ce phénomène jusque dans la plus petite association de notre pays : qui n'est pas d'accord avec la présidente ou le président de l'association est le plus souvent convié à quitter le groupe.
Et je ne dirai rien des institutions publiques et privées, des entreprises, où la concertation et la participation ne sont que de façade. Nous sommes encore loin du compromis et des coalitions prônés par nos voisins.
Mais je peux me tromper, ce qui n'est pas toujours le sentiment de certains de nos représentants.
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