Durant les années Mitterrand, nous avions découvert qu'un aveugle était un "non voyant", qu'une femme de ménage était une "technicienne de surface" (la liste est longue). Durant les années Jospin, les privatisations sont devenues des "ouvertures de capital". Aujourd'hui, Monsieur le ministre de l'éducation Vincent PEILLON propose l'enseignement dans les écoles primaires de la " Morale laïque ? " .
Sous le règne de Sarkozy 1er, la laïcité se devait positive et sous la gauche revenue au pouvoir, elle se doit d'être "Morale". Cette sémantique socialiste semble la continuité du débat organisé lors du salon du livre maçonnique le 04 décembre 2011 à Toulouse entre Jean GLAVANY, Monsieur laïcité du PS et Jean-Michel DUCOMTE, Président de la Ligue de l'Enseignement. La notion de laïcité développée par Jean GLAVANY était plutôt un cours de morale.
La morale est humaine et individuelle, appliquée à la société, cela s'appelle le civisme.
Les religions ont tués (pour les catholiques) et tuent encore (pour les islamistes) lorsqu'il y a blasphème. Les fous de Dieu considèrent défendre le Bien pour l'amour de leurs idoles. En ce qui me concerne, je considère ce comportement comme le Mal le plus abject. Notre notion de la morale est totalement opposée sur ce fait.
Apprendre des valeurs communes aux enfants afin de vivre ensemble pacifiquement et dans le respect de chacun semble tellement évident qu'il parait nécessaire également de rappeler à tous les responsables politiques ( UMP, PS et autres ) que leur comportement se doit d'être exemplaire.
Lorsque la Morale sera une valeur du monde politique, il y a de forte chance que la République sentira passer un vent nouveau et le slogan "Le changement c'est maintenant" aura alors tout son sens.
Bertrand BARERE