Comment Vincent PEILLON, auteur du livre « Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand BUISSON » peut en arriver à cette considération ?
« Je respecte le point d'équilibre qui a été atteint par la loi Debré du 31 décembre 1959 » (1) .
Il est à se demander si Monsieur Vincent PEILLON, aujourd'hui Ministre de l’Éducation nationale, a bien compris la philosophie de Ferdinand BUISSON, célèbre pour son combat en faveur d'un enseignement laïc et président de la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l'État.
Lors du vote de la loi Debré, ils ne furent que 71.
71 députés à dire NON .
NON au démantèlement de l'école de la République , celle de la commune, de jules Ferry.
Ils furent 427,
427 députés vendus à la calotte, à la botte du général De Gaulle.
427 revanchards représentant l'ordre ancien, les anti-républicains.
Votre réponse, Monsieur le Ministre va dans ce sens.
10 milliards de fonds public pour l'école confessionnelle, cela fait sacrément cher l'équilibre, car ces 10 milliards sont la conséquence de la loi Debré.
Monsieur le Ministre je sais à ce jour que le 23 décembre 1959 votre vote aurait été un des 427 .
Pétition pour l'abrogation de la loi Debré
(1) Réponse écrite faite à Monsieur Jean-Marc PASTOR (Sénateur du Tarn) à la question concernant le respect du principe de laïcité dans les centres d'examen ainsi que sur la règle tacite de répartition des moyens entre I' enseignement public et privé.