Toutes ces mesures anti-covid n'ont plus de sens et se contredisent les unes les autres. Macron et ses ministres n'ont plus de crédibilité sur le sujet.
Quand il n'y avait pas de masques, la version officielle médicale et politique était que les masques ne protégeaient pas du virus, qu'ils ne servaient donc à rien sauf le fameux FFP2 alors introuvable et trop cher.
Maintenant que nous avons trop de masques à ne plus savoir qu'en faire il devient l'élément unique de la prévention contre le covid-19. Il est pourtant toujours aussi vrai que le masque ne protège pas à 100 % du virus, surtout ces masques lavables en tissus qui se sont généralisés.
C'est pour relancer l'économie que Macron et ses amis patrons déroulent une propagande pro-masque car à ce niveau là ce n'est plus de la communication mais bien de la propagande.
La rentrée scolaire est au cœur du dispositif. Tous les élèves doivent être accueillis en même temps, tous, ce qui signifie que tout un chacun doit porter un masque en toute circonstance car la distanciation sociale ne pourra plus être respectée. Il en sera ensuite de même dans les entreprises et partout dans la société. Comme pour illustrer mon propos et très curieusement mon supermarché habituel (Intermarché) a déjà retiré tous les marquages au sol au niveau des caisses enregistreuses. En conséquence les gens réduisent les distances et s'agglutinent à nouveau, petit à petit.
Le gouvernement a donc choisi de sacrifier la distanciation sociale ou médicale au profit du port obligatoire du masque pour éviter un reconfinement et relancer l'économie.
C'est un pari risqué car le respect de la distance minimale d'un mètre (souvent 1,5 à 2 m conseillés) était la première mesure, la plus efficace à adopter. Rien ne dit que le masque seul suffira à empêcher la progression du virus. Personnellement je trouve ce pari au-delà des limites du risque raisonnable. Cela montre qu'on n'a pas assez réfléchi et qu'on ne tire pas les leçons du confinement. La stratégie de la croissance, de la consommation, de l'emploi n'ont pas d’alternatives pour nos dirigeants.