
Nous avons tous les chocottes de vieillir sans se rappeler, dans l’oubli, dans le monde parallèle de la maladie d’Alzheimer. Une véritable épée de Damoclès. Le destin ?
Une impression d’impuissance et des familles à la dérive.
Les traitements marchent mal ou pas, simplement parce que le diagnostic est fait trop tard.
Cette semaine, nous avons appris qu’il est possible de doser dans le liquide céphalorachidien (le liquide qui entoure la moelle épinière) une protéine qui serait la signature de cette maladie.
Il est encore trop tôt pour savoir si cette découverte constitue une avancée décisive dans le dépistage de cette maladie. Mais les résultats sont encourageants.
Cette protéine était présente chez 90 % des malades souffrant d’Alzheimer, chez 72 % des malades souffrant de démence et seulement chez 36% des malades présentant des troubles de la mémoire liés à l’âge.
Un peu de ciel bleu.
Et on se tient les pouces.
L’avenir de la médecine est dans l’établissement de diagnostics précoces.
On y travaille.