C’est fou cet amour-haine qu’entretient le genevois avec le salon de l’auto.
Chaque année, c’est le même cirque.
Le championnat des annonces débiles et des petites phrases qui tuent (rassurez-vous seulement leurs auteurs).
Canton heureux ou nous pouvons nous permettre une guerre des transports.
Un de ces conflits à la Rabelais.
Le tout bagnole contre le tout vélo.
La société sauvée par 4 ou 2 roues.
Alors vous comprenez que ce salon, du point de vue où on se place, devienne le paradis ou l’enfer.
On oublie de réfléchir en termes de mobilité.
Et de dire simplement que cela concerne tous les types de transports.
Prévoir sans exclure.
Imaginer sans ostracisme.
Permettre à tout un chacun de pouvoir se rendre d’un point A à un point B sans difficulté et rapidement, tout en respectant l’environnement.
Sacré challenge, passionnant et qui mérite de dépasser les clivages idéologiques.