Une étude de l’université de Berne a montré que les ordonnances des médecins étaient dans 4 % des cas illisibles.
Les pharmaciens sont devenus, à force, les champions de la lecture de l’écriture cunéiforme des toubibs. Nous avons acquis durant notre formation deux grands défaut, premièrement d’écrire à toute vitesse et deuxièmement de manger à toute vitesse. Jamais le temps.

Bon, manger ne concerne que notre estomac et notre gastrite chronique.
Par contre écrire à toute vapeur pose un petit problème à commencer par nous relire.
Il faut donc faire gaffe à notre écriture et prendre le temps de rédiger nos ordonnances.
L’informatique peut être une aide. Les programmes, à disposition, permettent de corriger les dosages et de surveiller les interactions.
Mais, heureusement que les pharmaciens existent.
Ce double contrôle de l’ordonnance est essentiel.
Il doit continuer à exister.