C’est bonnard lorsque vous avez congé et que les autres travaillent. Petit plaisir égoïste, pas bien grave.
Une fois par année ce minuscule bonheur arrive à Genève, grâce au Jeûne Genevois.Le temps s’arrête, les familles se réunissent, les tartes aux pruneaux sont prêtes.
Alors de temps en temps, une parenthèse dans notre vie s’ouvre et le cours de la vie se modifie légèrement. Il faut défendre ces instants. Il faut les célébrer.
Ils ne sont pas politiquement corrects, ils ne sont pas économiquement intéressants, mais on s’en fout.Il signifie que nous venons de quelque part, que nous devons assumer notre histoire.Nous existons en tant que communauté, et dans ce monde d’individualisme c’est diablement essentiel.