Panique à bord, le cholestérol fait peur.
« Alors, docteur, comment va-t-il ? J’ai du bon ou du mauvais ? »
C’est comme une vieille connaissance. On prend de ses nouvelles. On s’occupe de son caractère.
Et chaque année, la question revient.
Et chaque année, le médecin se demande : je traite, je ne traite pas.
Difficile, car les valeurs normales ont tendances à être abaissées régulièrement et le nombre de personnes à soigner augmentent en conséquence.
Alors que faire…
Parce qu’en plus dans ce débat intervient le « French Paradox ». C’est quoi ce truc là. Encore une idée de Sarko ? Tout simplement, les cardiologues ont constatés qu’à niveau de cholestérol égal et à facteurs de risques égaux, les Français (surtout du midi) ont moins de maladies cardio-vasculaires que les autres Européens (3 à 7 fois moins que les Anglais).
L’huile d’olive, le poisson, le canard, le vin rouge, le basilic et l’ail pourraient jouer un rôle protecteur. Mais aussi prendre le temps de s’arrêter pour manger, rire avec les copains, ne pas être à la « bourre », bref se faire plaisir.
Alors voilà, premièrement arrêter de vous stresser, deuxièmement faites attention à votre alimentation, troisièmement n’avalez pas, mangez, quatrièmement faites de l’exercice.
Et si tous ces petits conseils ne suffisent pas alors votre toubib va vous conseiller et vous prescrire le traitement adéquat.
Comme ça votre bon cholestérol (HDL) va écrabouiller votre mauvais cholestérol (LDL) et vos artères aussi propres que les rues de Genève.
(Oups l’exemple n’est vraiment pas adéquat …).