Nous sommes en train de vivre une paupérisation de la classe moyenne. De plus en plus, mes patients refusent de faire des examens, repoussent des investigations et ne prennent pas les traitements pour ne pas devoir payer leur franchise.
Ils ne sont pas à l'assistance sociale.
Ils travaillent et gagnent correctement leur vie.
Le problème, pour diminuer la charge que représentent les primes des assurances maladies, ils ont choisi des franchises élevées.
Ils ont pensé être en bonne santé, ils n'ont pas imaginé le pépin de santé et ils ne peuvent pas avancer autant d'argent.
Franchement, à quoi sert une assurance, dont on paye les primes et qu'on ne peut pas utiliser.
Le système actuel a montré son inefficacité.
Il faut le réformer en profondeur et vite.
Les primes doivent être calculées en fonction du revenu.
Les franchises doivent être abaissées.
Le marché de l'assurance maladie doit être ouvert aux assurances étrangères.
Il faut séparer complètement l'assurance de base de l'assurance privée.