
L’ « US Preventive Services Task Force » a rendu son verdict.
Nous l’attendions avec impatience.
Doser le PSA (Prostate-Specific Antigen) ne sert à rien.
Vous pouvez vous en passer.
Entre 1986 et 2005, 1 million d’hommes américains ont suivi un traitement, par radiothérapie et chirurgie, pour un diagnostic de cancer de la prostate suite à un PSA positif.
Les médecins n’ont malheureusement pas mis en évidence de diminution de la mortalité. Par contre 200 à 300 hommes sur 1000 ont souffert d’incontinence et de troubles de l’érection.
Ils ont également remarqué un nombre élevé de faux positifs.
Des hommes ont eu des investigations poussées et potentiellement dangereuses alors que le résultat était faux.
Les chercheurs recommandent de se baser sur la clinique et les examens radiologiques.
Cela confirme l’adage qu’un résultat de laboratoire doit toujours être mis en relation avec un bon examen clinique.
Seul, il est inutile.