Les chats peuvent-ils nous rendrent heureux ?

Grande question existentielle. Certains diront : un seul. Après tout, un chat, c’est déjà un colocataire exigeant, une boule de poils qui fait la sieste 20 heures par jour mais trouve quand même le moyen d’occuper ton canapé, ta pile de linge propre et ton clavier d’ordinateur.

D’autres répondront : au moins deux. Parce qu’il faut bien que la bête ait quelqu’un à juger avec ses yeux mi-clos quand tu n’es pas disponible pour être jugé(e) toi-même. Deux chats, c’est un duo comique permanent : un Tom & Jerry mais sans Jerry.

Puis il y a les extrêmes : ceux qui pensent qu’il n’y a jamais "assez" de chats. Ces gens-là vivent entourés de griffes, de croquettes et de poils, et trouvent que le bonheur se mesure à la densité féline au mètre carré.

Bien sûr, les propriétaires de chiens trouvent tout ça un peu risible. Pour eux, le vrai bonheur aboie, remue la queue et fait semblant d’être content de te voir même quand tu rentres après seulement 3 minutes au dépanneur. Ils ne comprennent pas pourquoi on s’acharne à aimer une créature qui nous juge silencieusement au lieu de courir chercher une balle.

Il y a aussi ceux qui ne veulent pas d’animaux du tout, par choix. Ces gens sont persuadés qu’un intérieur sans poils ni litière, c’est la définition du bonheur. Ils aiment voyager sans culpabiliser, recevoir des amis sans désinfecter le canapé, et dormir sans qu’un museau humide vienne leur chatouiller l’oreille à 4h du matin. On ne peut pas leur donner totalement tort.

Et puis, bien sûr, les malheureux allergiques. Ceux-là voudraient bien avoir un chat, un chien, un hamster, peu importe — mais leur corps a décidé que non. Le simple frottement d’un museau déclenche une explosion de larmes, d’éternuements et de démangeaisons. Eux, ils regardent les vidéos de chats sur YouTube avec la même mélancolie qu’un célibataire devant une comédie romantique.

Alors, finalement, combien de chats faut-il pour être heureux ?
Réponse officielle : le nombre exact qu’on peut supporter sans devenir esclave de son aspirateur ni de son banquier.