Ce matin en lisant le dernier texte de F.Lordon "le parti de la liquette" qui me parait essentiel a la compréhension du monde actuel, je participe a ma façon aux réflexions en cours.
Toute les révolutions ont leur genèse dans l'arrogance et l'avidité sans fin des puissants du moment qui a un instant T de l'histoire humaine devient insoutenable par le peuple qui soudainement ouvre les yeux sur la réalité de son sort. En 1793, la révolution bourgeoise des commerçants qui ne supportant plus l'arrogance des nobles alors qu'eux avaient l'argent décida de prendre le pouvoir et pour ce faire instrumentalisa a son propre profit la belle idée de « démocratie » en installant une république qui n'avait de républicain que le nom car pour prendre le pouvoir il faut le soutient populaire sans lequel il ne tiendrai pas dans la durée. Et quoi de mieux que la fable de la démocratie pour enfumer le peuple. En 1871, un nouveau risque pointait c'était le communisme théorisé par Marx etc et prenant corps dans la commune de paris il fallut inventer une nouvelle fable pour ne pas perdre le pouvoir ce fut la « sociale démocratie » qui permit a nouveau de reprendre la main sur le discours politique en cédant quelques miettes qu'on nommera plus tard « acquis sociaux » et que depuis ils (les possédants) n'ont de cessent de vouloir reprendre au peuple. En 1945, les communistes ayant forcer le respect en organisant la résistance et se sacrifiant pour la liberté du peuple face a la barbarie nazi organisé et rendu possible par le capital toujours a la recherche du Saint Graal du rendement sans fin et sans limite ont crée une brèche pré-révolutionnaire en créant la Sécurité Sociale qui devait a l'époque permettre de sortir du capitalisme responsable de deux guerres mondiales mais ce fut de courte durée car a peine remit du chaos engendré par la guerre le Capital reprit le combat idéologique en inventant une nouvelle fable « la liberté » enfin surtout la sienne. Malheureusement le pouvoir rendant fou et la chute du concurrent au fascisme nazi faussement nommé « communisme » l'aidant, libéra surtout la folie du capital qui porte en elle celle des Hommes. Mais la partie n'est pas terminé et l'espoir renaît de ses cendres a travers Bernard Friot et son « salaire à vie » qui si nous savons mener la bataille idéologique actuelle nous permettra de sortir de l'aliénation du capital sinon nous retomberons dans une période où l'esclavagisme nous sera présenté comme l'est le capitalisme aujourd'hui non négociable car sacraliser.