Dans la vie Politique Congolaise, s’il y a un moment, où Sassou-Nguesso n’est plus maître de son destin, c’est bien en cette période de la fin de son très long règne politique. Très isolé, le dictateur congolais a enfin compris que : d’une part, la communauté internationale, avec à sa tête la France et les États-Unis, est très décidée à se débarrasser de lui en cas de tripatouillage ou de révision de la constitution et ; d’autre part, s’il annonce dès maintenant son départ à la retraite ; il risque d’être sacrifié comme Marien Ngouabi. Car cela déclencherait la guerre des égos dans la majorité présidentielle. Si tel est le cas, peut-on encore nous poser la question : Sassou-Nguesso est-il entre deux feux ?
Tout d’abord, si Denis Sassou Nguesso s’aventure à tripatouiller ou à réviser la constitution, il y aura crise de légitimité au Congo et, deux cas se présenteront à lui :
Premier cas : rupture partiellement du consensus sur les articles 57, 58 et 185 constitutions, si une notable fraction de la population (partis politiques, société civile, confession religieuse) adhère aux nouvelles règles de jeu politique établies par Sassou-Nguesso. Cela ne sera jamais absolu parce que toute société a des marginaux qui rejettent le nouveau système des valeurs établies.
Deuxième cas : le consensus sur les articles 57, 58 et 185 de la constitution demeure et continuera d’exister, si les Congolais (opposition politique, société civile et confessions religieuse) rejettent massivement ces nouvelles règles de jeu politiques établies par Sassou-Nguesso.
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