
« S’il y a quelqu’un à qui une telle situation de troubles peut profiter, c’est bien Denis Sassou Nguesso, en ce sens qu’elle crée une situation qui relègue pratiquement au second plan, la question de sa réélection ; les populations n’aspirant désormais qu’à la paix. », Journal le Pays du Burkina Faso.
« Ce qui est certain, renchérit le Journal Aujourd’hui du Burkina, c’est que la méthode choisie par Sassou pour régler ses problèmes de réélection risquera tôt ou tard, de lui revenir à la figure et de la plus mauvaise des manières. La force ne lui permettra pas de se maintenir indéfiniment au pouvoir. Il a tout intérêt à prendre langue avec ses opposants, plutôt qu’à essayer de les casser. »
La France ancienne puissance coloniale et membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies, qui avait pourtant rédigé plusieurs projets de résolutions sur la crise ivoirienne, ferme les yeux sur le plus grand génocide du XXIe siècle encours dans le Pool au Congo-Brazzaville. Y a-t-il une volonté de la “Fançafrique” d’exterminer les Bakongo dans ce pays? Pourquoi donc laisser Sassou-Nguesso finir le travail commencé en 1997 et dans les années 2000 ?
Après avoir autorisé Sasssou-Nguesso à changer la constitution qui l’empêchait de se représenter pour la troisième fois, François Hollande est plus que jamais devenu comptable des crimes du plus grand dictateur du siècle. Le paradoxe est que lorsque le peuple congolais a désavoué Sassou-Nguesso, le président Français n’a même pas dit un mot. La France est toujours le pays des droits de l’homme?