Un dicton Bakongo affirme : “KATA DIA NKOMBO PADI BA SUMBA DIO !”, c’est-à-dire: qui veut manger les testicules de bouc, les achètent la matinée, pas à midi ni le soir. Après l’heure ce n’est plus heure. La question de temps politique ne cesse de se poser à Jean-Marie Michel MOKOKO.
En effet, faute d’avoir annoncé sa candidature avant tout le monde, quand le peuple le lui réclamait, Jean-Marie Michel MOKOKO se retrouve aujourd’hui en difficulté, surtout depuis les déclarations de candidatures de Parfait Kolélas, OKOMBI et TSATY MABIALA. Eh oui, comme le dit TALLEYRAND: ”« quand il est urgent, il est trop tard».
Et, tout cela ne fait pas honneur à l’opposition politique. Parce que, comme nous le savons tous, seuls les Congolais du sud pourront porter MOKOKO au pouvoir, tout le nord du Congo est acquis à la cause de Sassou-Nguesso. Je dis cette vérité sans satisfaction ni tribalisme.
Attendu comme le messie, par tout un peuple en souffrance et malmené par Sassou-Nguesso et son opposition en trompe-l’œil, le général MOKOKO avait été incapable de dire, s’il sera candidat ou pas. La nature a horreur du vide ; Parfait KOLELAS, OKOMBI et TSATY MABIALA ont profité de ce vide occasionné par ses hésitations.
Ceci dit, il lui reste à espérer que, dans chaque département du Congo, les Congolais se rendent compte de la dangerosité des candidatures de parfait KOLELAS, OKOMBI et TSATY MABIALA. «Prions que les nuits avenir portent conseil à ses opposants. Que se passera-t-il, s’ils maintiennent leurs candidatures? -MOKOKO sera éliminé dès le premier tour, puisque tout le nord est acquis à la cause de Sassou-Nguesso. Il faut réfléchir à cette question !
En conséquence, cette candidature tardive est difficile à entendre, elle va encore diviser l’opposition. En refusant de tabler sur l’attente d’une «dynamique» que sa candidature aurait pu susciter, au moment où le peuple le réclamait, il a lui-même compliqué sa situation. MOKOKO a déçu par son annonce tardive de candidature. Il nous a infligé le pénible spectacle d’un homme incapable de maîtriser le “timing” politique. Mon général, «il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va.», Sènèque. La contrainte temporelle pèse lourd dans l’alternance des cycles politiques. Bonne chance pour la suite mon général !
Par BISHIKANDA DIA POOL