L’élection présidentielle est un contrat entre une personne et son peuple, parce que c’est « la volonté du peuple qui est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes…», Article 21 de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Or, malgré les entraves, le peuple congolais s’est exprimé le 20 mars 2016. Monsieur Parfait KOLELAS et Monsieur Jean-Marie Michel MOKOKO ont été placés en tête au premier tour, et cette vérité est écrite dans le Grand livre de la nature ouverte aux vivants et aux morts. Personne, nous ne disons bien personne, n’a le pouvoir d’effacer cette vérité, puisqu’elle est la volonté du peuple souverain.
Mais, Sassou-Nguesso, ce méchant né soutenu par François Hollande, s’est opposé à cette volonté populaire sortie des urnes, II pense que le triomphe par les armes est la plus belle triomphe au monde. Mise au courant de sa défaite, il a utilisé la violence des armes pour tenter de tuer le verdict sorti des urnes, et s’imposer comme vainqueur. Chose étonnante, la communauté internationale qui a emmené Laurent Gbagbo à la CPI, la laisse faire. À quoi sert UA, ONU, UE ?
Conséquence, l’élection présidentielle du 20 mars 2016 qui devait être un moyen de libération et d’alternance politique, est devenu un moyen d’asservissement de tout un peuple à cause du silence complice de la communauté internationale, celle-là même qui a transféré Laurent GBAGBO à la CPI pour les faits moins graves que ceux de Sassou-Nguesso. Le peuple congolais est en train de vivre la crise ivoirienne à l’envers.
Pour terminer, le peuple congolais doit être fier, il n’a rien à se reprocher, elle a très bien fait son « job ». La preuve, MOKOKO et Parfait KOLELAS ont été qualifié au second tour, et Sassou-Nguesso éliminé. Mais, c’est la communauté internationale (la France et ses médias) qui ne sont pas venus au chevet du peuple congolais pour sauver la volonté populaire, ils ont référé soutenir le dictateur pour sauver leur acquis que personne ne menace au Congo-Brazzaville. Le peuple Congolais vient perdre une bataille, mais pas la guerre. La guerre, elle, elle sera langue, et ce n’est que partie remise.
Par BISHIKANDA DIA POOL