Le livre « La Fabrique des barbouzes » : un livre que tout Congolais doit lire.
Par Jean-Pierre BAT Historien, chargé d’études aux Archives nationales
Selon sa biographie officielle (rédigée par le service d’information et de propagande de « Monsieur Vincent, un barbouze de Foccart » en 1961) Youlou est né le 7 juin 1917 à Madibu, dans la région de Brazzaville, il rentre à la mission centrale de Brazzaville en 1924 où il réside jusqu’en 1935. Baptisé en 1926 sous le nom chrétien de Fulbert, il intègre le petit séminaire de Brazzaville en 1929 et termine ses études secondaires à Akono au Cameroun en 1935. Il est envoyé en classe de philosophie au grand séminaire de Yaoundé, où il côtoie Berthélémy Boganda, futur leader indépendantiste de l’Oubangui-Chari. De retour du Cameroun, Youlou devient professeur au séminaire de Mbamou, au Moyen-Congo. En 1938, sa hiérarchie ecclésiastique décide de l’envoyer à Libreville pour des études de théologie, qu’il termine à Brazzaville en 1942. Il est ordonné prêtre le 9 juin 1946, et affecté à la paroisse de Saint-François Brazzaville. Cette cure a pour particularité d’être la plus fréquentée par les Européens, qui apprennent à apprécier leur abbé congolais au fil des mois : il incarne pour eux le parfait syncrétisme entre les cultures africaines et occidentales autour de la religion chrétienne. En décembre 1946, il est candidat malheureux aux élections du conseil représentatif…
………………………………………………………………………………………………..
Note de BISHIKANDA DIA POOL :
Dans le monde d’aujourd’hui caractérisé par l’importance de la communication et de l’information par le développement technologique des médias, la biographie de Fulbert Youlou ne passrait pas. Parce qu’elle est une ruse qui ne lie pas la forme et le fond.
Tout d’abord, il y a trop de contradictions sur les dates. Par exemple, Youlou rentre à la mission centrale de Brazzaville en 1924 où il réside jusqu’en 1935 et, à la même période, il intègre le petit séminaire de Brazzaville en 1929 et termine ses études secondaires à Akono au Cameroun en 1935.
Pour lire la suite, cliquer sur le lien ci-après : http://www.sukissa.co.uk/?p=13793