Au Congo-Brazzaville, on fait un hold-up électoral lorsque l'on est battu à l'élection présidentielle dès le premier tour. On fomente des attaques contre les quartiers sud de Brazzaville pour traumatiser le peuple par la peur. On bombarde le département du Pool pour empêcher le peuple à faire une désobéissance civile. On assigne à résidence les opposants vainqueurs de la présidentielle pour les obliger à reconnaitre la victoire du perdant. Ces méthodes ne sont-elles pas celles de gangsters ?
En effet, ce n’est plus un secret pour personne, le Congo est dirigé par la mafia internationale parrainée par des gangsters en cravates d'origine française. Ces gangsters sont prêts à tout, si on peut le dire ainsi, quand il est question de sauvegarder leur propre intérêt déguisé en intérêts français que personne ne menace d'ailleurs au Congo.
Comment sommes-nous arrivés-là ?
En vérité, c'est le soutien de François Hollande à Sassou-Nguesso lorsqu'il affirme : "le Président Sassou-Nguesso a le droit de consulter son peuple" ; qui est le déclencheur du gangstérisme que nous connaissant aujourd'hui. Le président François Hollande est donc celui qui a donné une réalité de guerre à l'élection présidentielle du 20 mars 2016.
Mais, nous ne sommes pas surpris. "Tout homme intelligent vous le savez bien, rêve d'être un gangster et de régner sur la société par la seule violence. Comme ce n'est pas aussi facile que peut le faire croire la lecture des romans spécialisés, on s'en remet généralement à la politique et l'on court au parti le plus cruel." Camus, Chute,1956, p. 1502.
Eh oui, le peuple Congolais est victime des gangsters en cravates, qui complotent ensemble avec Sassou-Nguesso, pour détourner l’argent au trésor public et pour piller les matières premières. Il y a différents gangsters au Congo: les cobras, les ninjas, les Nsiloulou, les gangs de rue, les Mbochi. Mais il ne faut pas sous-estimer les gangsters français en cravates.
Parce que, commettre un crime comprend certes le fait de passer à l'acte, mais aussi le fait de conseiller à une autre personne de passer à l'acte. Souvenons-nous maintenant du scandale de la modification de la constitution qui empêchait Sassou-Nguesso d'un troisième mandat et du hold-up électoral de Sassou-Nguesso ; plusieurs personnes sont impliquées et complotent pour voler la victoire du peuple sortie urnes le 20 mars 2016.
Pour terminer, le dictateur gangster, Sassou-Nguesso, terrorise son peuple avec la complicité de François Hollande. L'organisation des nations unies a été créée pour lutte contre le gangstérisme d’État des grandes puissances sur les petits États comme le Congo. Et, l'ONU a mis en place des sanctions graves contre le gangstérisme d’État. Mais, le soutien de François Hollande à Sassou-Nguesso s'en moque des sanctions de l'ONU. Comme disent les jeunes, Hollande pisse dessus: vivement le gangstérisme international !
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Par BISHIKANDA DIA POOL
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