L’histoire connaît parfois d’étranges zigzags, et il lui arrive de revenir à des étapes que l’on croyait appartenir au passé. Ainsi, les leaders politiques de l’opposition, de la plateforme Idc-Frocad, qui prônaient pourtant l’unité au moment de la bataille pour le respect de l’ordre constitutionnel, se mettent à prôner maintenant la division en multipliant les candidatures à la présidentielle. Mais, où-est donc passé l’unité de l’opposition et le projet d’une candidature unique dès le premier tour? De l’unité a la division : Bienvenue aux contradictions de l’Idc-Frocad !
Tout d’abord, expérience : on met une poule derrière un grillage ; devant elle, trop loin de son cou, du grain. Que fait la poule ? Elle tend désespérément son coup, et, devant l’inutilité de ses tentatives, abandonne et va chercher sa nourriture ailleurs. Dans la même situation, pour atteindre le régime de bananes hors de sa portée derrière le grillage, le singe commence par allonger le bras, puis, devant ses essais infructueux, cherche et trouve la solution : il contourne le grillage jusqu’à ce qu’il trouve une ouverture qui lui permette de passer de l’autre côté, et de manger les bananes.
Autre expérience destinée à évaluer l’intelligence du singe : on place l’animal dans un lieu où il y a, suspendu très au-dessus de lui, des bananes ; à ses côtés, un bâton, une caisse. Première réaction du singe : sauter, sauter toujours plus haut pour pouvoir attraper les bananes. Devant l’insuccès répété des sauts, il prend la caisse pour être plus haut. Ce n’est pas suffisant. Alors, après réflexion, le singe prend le bâton, monte sur la caisse, et armé du bâton fait tomber les bananes.
En conséquence: si un animal comme le singe arrive à trouver des solutions face aux difficultés, les leaders de l’opposition congolaise qui ne sont ni des poules ni des singes, devraient mobiliser une forme d’intelligence pratique face à Sassou-Nguesso pour le battre à la présidentielle. Comme pour le singe et la poule, le réflexe immédiat de multiplier les candidatures, département par département, n’est pas nécessairement le bon pour battre Sassou-Nguesso à l’élection présidentielle.
Eh oui, quand rien ne sert de tendre le bras ou de sauter comme le singe, il faut trouver d’autres solutions pour arriver à ses fins. soutenir le général MOKOKO c’est faire preuve d’intelligence, et c’est cette intelligence-là qui est le propre de l’homme politique. Il faut le dire avec force, les leaders de l’opposition ont pris la mauvaise direction, ils se sont détournés de leur chemin, ils se sont trompés de stratégie en multipliant les candidatures à la présidentielle au premier tour.
Puisque, la multiplication des candidatures ne va rien résoudre. C’est depuis dix-neuf ans durant, que les leaders de l’opposition sont sans solutions face à Sassou-Nguesso. Dzon est bien placé pour nous le confirmer. La multiplication des candidatures aux différentes élections ou le boycott ; cela n’a servi à rien. La candidature du général MOKOKO, c’est le symbole de la nécessité du détour réflexif pour dénouer une situation, pour avancer.
Mais, la multiplication des candidatures renforcera le pouvoir de Sassou-Nguesso sous une nouvelle forme plus dangereuse. Nous savons tous que Sassou-Nguesso est la plus grande catastrophe politique connue du XXe ou XXIe siècle au Congo-Brazzaville. Multiplier les candidatures est une mauvaise stratégie qui n’arrêtera en rien le cycle de la dictature Sassou-Nguesso.
Parfait KOLELAS, OKOMBI, TSATY-MABIALA, MUNARI ; qu’avez-vous fait de l’unité prônée au moment de la bataille pour le respect de la constitution ? Les Congolais sont nombreux à se demander pourquoi les leaders de l’opposition agissent de façon aussi brutale en faveur de la division? Rares sont les opposants qui doutent que leur folie ne sauve le Congo et les Congolais.
En vérité, l’effondrement du régime, de Sassou-Ngusso, passera forcément par l’unité nationale autour de la candidature du général MOKOKO, mais non par la multiplication des candidatures des leaders de l’opposition. L’improvisation sur la multiplication des candidatures est très dangereuse pour l’avenir de notre pays. La plateforme IDC-FROCAD a été incapable de faire respecter la constitution, il faut que ces leaders comprennent, qu’ils ne pourront pas changer l’issue de la présidentielle en multipliant les candidatures. Nous devons tous nous ranger derrière le général MOKOKO dès le premier tour.
Et, cette vérité s’est confirmé avec l’enthousiasme populaire occasionnée par l’annonce de la candidature du général MOKOKO. Avoir le pouvoir ne veut pas forcément dire être président de la République. OKEMBA, YOKA, NDENGUET sont-ils présidents? Et pourtant ils ont tous le pouvoir !
De ce fait, il faut engager d’urgence des négociations, avec le général MOKOKO, sur sa candidature unique à la présidentielle dès le premier tour. Pour éviter des tensions politiques entre son entourage et l’opposition, il y a des règles en politique, un arsenal des moyens politiques qui respectent les rapports de forces politiques qui serviront de base pour le partage de pouvoir en cas de Victoire de Mokoko.Eh oui, avoir le pouvoir ne veut pas dire forcément être président de la République.
Pour terminer, plus que jamais, nous avons besoin de l’unité, pour une candidature unique du général MOKOKO dès le premier tour. Nous devons, ensemble, opposer notre vote à Sassou-Nguesso pour protéger nos vies, sauver l’unité nationale et le vivre ensemble entre Congolais. L’élection présidentielle doit être un moment important de leçon d’unité nationale et d’invention d’une nouvelle nation congolaise plus juste. Voilà pourquoi, la diaspora congolaise lance un appel à l’Idc-Frocad, pour une candidature unique du général Mokoko dès le premier tour.
Par BISHIKANDA DIA POOL