Avec l’exigence grandissante de respect des constitutions en Afrique, les chances d’un passage en force de Sassou-Nguesso, pour un troisième mandat successif s’amenuisent. Et, cette situation inquiète l’élite politique congolaise (pouvoir et l’opposition).
Également, les lobbys ouest-africains, dans les pays d’origine des miliciens soudanais (Sénégal, Mali), des porteurs dahoméens ( Bénin et Togo), des prisonniers coloniaux condamnés aux peines de travaux forcés (Côte d’Ivoire) et des salariés engagés par les compagnies concessionnaires ; conseillent à Sassou-Nguesso d’éviter l’affrontement direct avec François Hollande et Barack Obama. Car cela donnerait l’occasion au Bakongo ou Lari (Bayombé, Batéké, Balumbu, Balari, Bakamba, Badondo, Bahângala, Bazombo, Pygmée…) réduits au statut d’indigène depuis la colonisation, d’accéder à la magistrature suprême pour la première fois.
Dès lors, la ruse est donc le recours recommandé à Sassou-Nguesso, pour conserver le pouvoir politique congolais qui leur donne un statut d’évolué depuis la colonisation et le départ du colonisateur français, au grand dam des Bakongo.
Par conséquent, dès qu’il y a un rapport de force politique qui les met dans l’incapacité de livrer un combat égal avec les Bakongo, l’élite issue de l’escorte coloniale utilise toujours la stratégie du Balalisme pour s’en sortir.
Et si le meeting de Pointe-Noire n’était qu’une stratégie du balalisme, c’est-à-dire une ruse de Sassou-Nguesso, pour exploiter l’énergie du meeting, afin de mettre la communauté internationale devant un fait accompli, à propos de la tenue d’un dialogue sur la constitution ?
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