La S.n.p.c ( la société nationales des pétroles du Congo) est secouée, depuis quelques jours, par un scandale: le vol de chèques en blanc signés, qui ont permis de sortir d’importantes sommes d’argent d’une banque de la place. L’affaire aurait éclaté depuis le retour de la fête du 15 août dernier. A l’enquête interne s’est ajoutée l’enquête de la D.g.s.t (Direction générale de la surveillance du territoire) qui fait passer aux interrogatoires des cadres et dirigeants de cette société publique chargée de la vente des parts du pétrole congolais, issues des contrats de partage de pétrole.
Le vol de chèques se serait déroulé au service financier et comptable situé au sixième étage de l’immeuble du siège de la S.n.p.c, à Brazzaville. L’affaire ne fait pas bruit. Et pourtant, cette fois, il est difficile de dissimuler le scandale derrière la loi de l’omerta. Véritable mastodonte de l’économie nationale, la S.n.p.c, à travers ses filiales, est à la fois dans l’exploration, l’exploitation et la commercialisation du pétrole brut, le raffinage et la distribution des produits raffinés. Une véritable galaxie créée en 1998, à la tête de laquelle le gouvernement a mis, depuis janvier 2011, un directoire constitué d’un directeur général, de trois adjoints, et chapeauté par un conseil d’administration.
Pour lire la suite cliquer sur le lien : http://www.sukissa.co.uk/?p=12370