La France ne s’est pas encore rendu compte de l’importance de l’alternance politique en Afrique francophone. L’alternance est peut-être la meilleure protection de ses intérêts économiques dans cet espace du continent africain. Les bouleversements qui se produisent dans le monde, ne peuvent l’atteindre, si elle accompagne les alternances encours au Congo-Brazzaville et Gabon, parce que les Africains en général sont fidèles en amitié, et l’amitié qui dure devient une famille, affirment les BAKONGO.
Mais, le président Français nous a fait mieux comprendre comment la France envisage le présent et l’avenir du Congo. Il en est de même pour le régime politique et la nature des scrutins dans les pays francophone. Évidemment nous devons sans cesse avoir présente à l’esprit sa déclaration : « le président Sassou-Nguesso a le droit de consulter son peuple… », alors que la constitution de son pays lui en interdisait le droit. Lorsque celui-ci lui dit non, et lui donne une déculottée ; il n’y a eu aucun mot de la part de François Hollande.
Conséquence, le nom de François HOLLANDE restera gravé à jamais dans le grand livre de la nature de l’histoire de l’humanité, comme étant le principal ouvrier diplomatique qui a permis le maintien au pouvoir de Sassou-Nguesso en 2016. C’est lui qui lui a donné le droit de consulter son peuple, et qui a ensuite cautionné son hold-up électoral à l’élection présidentielle lorsque son peuple lui a donné une fessée déculottée.
Raison pour laquelle, la conscience du peuple congolais s’éclaire, car nous sommes soumis aux mêmes alternances que la nature (le jour et la nuit). L’année 2016, restera sans doute l’année de la fin du leadership français en Afrique centrale ; Si sur le plan de la langue, il y aura toujours des Congolais qui continueront à parler la langue française sans doute. Mais dans tous les autres domaines, la distribution de pouvoir se déplace, et cela se fait sans la France de HOLLANDE qui continue de soutenir des dictateurs comme Sassou-Nguesso.
Aussi, la France de Hollande a offert au monde une image négative puisqu’elle incarne aux yeux de la jeunesse africaine francophone aujourd’hui, à tort ou à raison, tous les malheurs des peuples de l’ancien Congo français(Gabon, Congo-Brazzaville et Centrafrique) voire même de l’ancienne AEF (Gabon, Congo-Brazzaville, Centrafrique, Tchad et Cameroun).
Alors que les Africains crient dans les rues de Brazzaville: Sassou-Nguesso dégage! Hollande le présente comme un rempart contre le terrorisme et contre la déstabilisation de la sous-région. La France n’a-t-elle pas manqué-là un Grand rendez-vous avec l’histoire de l’humanité?
Puisque, François Hollande a mis sur le chemin des alternances démocratique en Afrique francophone des énormes obstacles. Au lieu d’accompagner ces alternances, elle les empêche. La patrie des droits de l’homme gaspille ses énergies pour le maintien au pouvoir des dictateurs. Sassou-Nguesso qui massacre son propre peuple actuellement dans le Pool bénéficie toujours du soutien de la France. François Hollande vient de renforcer la montée du sentiment anti-français en Afrique centrale francophone. Quel gâchis!
En conclusion, François Hollande mesure-t-il maintenant les conséquences de son soutien à Mr 8%? Comme un cheval fou, le dictateur n’a plus de limites: arrestations des opposants politiques, arrestations des journalistes, complot contre les opposants politiques incarcérés à la maison d’arrêt de Brazzaville. Le départ de Sassou-Nguesso avec le soutien de la France ne pouvait être que bénéfique pour cette dernière. Parce que les Africains en général sont fidèles en amitié, et l’amitié qui dure devient une famille, disent les Bakongo. Donald Trump ne raterait pas une telle occasion!
Source: http://www.sukissa.co.uk/?p=20775
Par BISHIKANDA DIA POOL