Les Congolais ne forment pas seulement une Nation, comme on le dit souvent mais une unité, une entité collective. Il est donc normal de défendre notre pays contre un ennemi commun, qui veut continuer de le détruire. De ce fait, le débat sur le respect des articles 57, 58 et 185 de la constitution a ouvert une ère nouvelle d’une réelle prise de conscience politique ; à la fois, au Congo et dans sa diaspora. Et, ne pas défendre cette constitution aujourd’hui, c’est être déphasé et déconnecté politiquement. Notre avenir réside dans la communication pour le respect de la constitution. Mais, les actions des certains politiques (l’opposition en trompe-l’oeil) appauvrissent ce travail. Une sorte de confusion ou de contradiction s’instaure alors.
En effet, il n’y a pas une crise des institutions qui nécessite un changement de constitution avant 2016 au Congo. Par contre, pour se maintenir au pouvoir, Denis Sassou Nguesso doit provoquer une crise qui fragiliserait le système de valeurs, qu’il a établi après son coup d’État en 1997, afin de le rejeter. Si les Congolais le suivent et acceptent ces conneries, la constitution sera abrogée, mondifiée ou revisée. Mais cette constitution demeurera tant qu’ils restent des Congolais qui entonneront la chanson d’Amand MAMDZIONO : « touche pas à ma constitution, constitution yo ya ku shimbi…». Donc, aucun n’autre Congolais ne menace la légitimité constitutionnelle.
Ceci dit, deux idéologies s’affrontent au Congo : c’est là où réside les menaces actuelles sur la constitution. Le Congo n’est pas un pays anormal qui a du mal à respecter ses constitutions, et qui a besoin d’un dialogue inclusif pour sortir de la crise. Cette image que Dzon et Malekat veulent coller à ce pays, n’est pas la réalité. Le problème du Congo, c’est Denis Sassou Nguesso. Il faut le dire avec force, Sassou-Nguesso n’est pas un président comme les autres. Cher Malékat et cher Dzon, vaut mieux vivre pauvre dans un Congo sans Sassou-Nguesso que dans l’opulence, en l’aidant de tripatouiller la constitution, pour un troisième mandat successif. Nos actions doivent se présenter comme une suite de clips d’actualité, de séquences très courtes, qui font la promotion des articles 57, 58 et 185 de la constitution.
Cliquer sur le lien pour lire la suite : http://www.sukissa.co.uk/?p=12397