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Billet de blog 26 décembre 2015

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(Congo-Brazzaville) Présidentielles 2016 : seul le général Mokoko répond si bien aux attentes du peuple congolais

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À quelles conditions et au prix de quelles contraintes le vote populaire des congolais peut-il mettre fin au régime de Denis Sassou-Nguesso? C’est la question centrale que tout congolais qui aime son pays, se pose en cette période où, l’élection présidentielle vient d’être avancée au premier trimestre 2016.

Tout d’abord, les critiques fusent de toute part contre la plateforme IDC-FROCAD à propos de sa stratégie “d’un pas en avant et un pas en arrière” sur la désobéissance civile. Nombreux affirment : tous des pourris, tous des traîtres, ce sont tous les mêmes !

Ceci dit, le peuple congolais est à la cherche d’un candidat qui a une reconnaissance internationale pour mettre Sassou-Nguesso en difficulté sur le plan international. C’est ce modèle de candidat qui semble aujourd’hui s’imposer dans la configuration politique actuelle. Puisque le pouvoir de Sassou se repose uniquement sur la reconnaissance internationale.

Or, aucun leader de l’opposition actuelle ne peut rivaliser contre le dictateur Sassou-Nguesso sur ce terrain. La reconnaissance internationale doit être la condition “sine qua non” concernant le choix du candidat unique du peuple à l’élection présidentielle. Puisque comme nous le savons, n’importe qui va écraser Sassou-Nguesso sur le plan national. Il est tellement impopulaire, même un chien peut le battre.

En vérité, seul MOKOKO a une reconnaissance internationale pour services rendus sur plan international (Centrafrique). Le peuple congolais, du nord au sud, devrait se tourner maintenant vers ce Général de Division à la retraite, Chef de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) et Représentant Spécial de l’Union Africaine (UA) en République Centrafricaine (RCA), afin que ce dernier soit le candidat du peuple à l’élection présidentielle pour refaire le match de l’avant référendum.

Mais, il faut qu’il puisse avoir la volonté d’y aller et d’affronter Sassou-Nguesso à l’élection présidentielle. Si toutefois MOKOKO décide d’être candidat, c’est la marche du peuple l’accompagnant à la présidence de la République qui commencera, ça va être un vrai plébiscite.

Puisque, le peuple congolais va plébisciter cet homme providentiel pour qu’il soit, l’arme utilisée contre la dictature, le tribalisme et les injustices. MOKOKO répond si bien à ses attentes. Les résultats des sondages recueillis, département par département, le donnent gagnant avec plus de 80 % d’appui populaire, très loin devant ses adversaires du pouvoir et de l’opposition(IDC-FROCA).

Également, si MOKOKO est candidat, la France, l’ONU et l’UA ne laisseront pas Sassou-Nguesso voler la victoire au peuple Congolais. La communauté internationale se battra pour que l’élection présidentielle soit libre, transparente et crédible. Les listes électorales seront revissées. Nous allons avoir beaucoup d’observateurs étrangers pour superviser l’élection présidentielle 2016. Il faut le dire, actuellement seul MOKOKO a la capacité d’opérer autour de lui un ralliement de la communauté internationale.

En conclusion, Jean-Marie Michel MOKOKO est le seul candidat capable d’aider le peuple congolais à refaire le match de l’avant référendum contre Sassou-Nguesso. Mais, il lui reste certains défis à relever : la déclaration de la candidature à la présidentielle 2016, et surtout la volonté de tuer le père Sassou-Nguesso qui a fait de lui ce qu’il est devenu. La position de MOKOKO n’est pas la facile. Le “face-à-face” avec Sassou-Nguesso ne sera pas facile. Pour la première fois, deux candidats du nord vont pouvoir se mesurer au premier tour de la présidentielle. Le duel sera décisif pour le pays, puisque l’un, Makoua, aura un large soutien populaire et l’autre, MBOCHI d’OYO, n’aura aucun soutien. MOKOKO n’a pas besoin de faire un coup d’État pour être président, le pouvoir lui est pré-destinateur par l’élection.

Par BISHIKANDA DIA POOL

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