On appelle informateur, indic ou balance de Sassou-Nguesso au Congo et dans la diaspora, toute personne qui livre à la police congolaise contre une rémunération, les noms et les renseignements concernant les opposants congolais qui critiquent le pouvoir en place.
Avant toute chose disons, les Congolais ne se sont pas encore rendu compte, du travail nuisible joué par ces balances et ces indics au service du pouvoir de Brazzaville. Bien sûr, nombreux diront que c’est pour l’argent qu’ils sont partis loin. Eh oui, ils sont partis très loin, tellement loin qu’ils ne peuvent plus être récupérés. Au temps du Royaume Kongo, Willy Mantsanga devrait être enterré vivant sur la place publique. Parce qu’il a réuni, à lui seul, toutes les conditions de « BUMPUMBULU » pour être enterré vivant. Célébrer sa mort comme celui d’un héros, c’est une insulte à la tradition Kongo. Sommes-nous encore des Bantu? BISHIKANDA DIA POOL a peur, parce qu’une bonne partie des Congolais se sont déjà transformés en « Ma Soko-Muntu ».
Cela dit, il existe plusieurs réseaux d’informateurs dans la diaspora congolaise de France. Nous pouvons citer : le réseau officiel de l’ambassade du Congo à Paris, le réseau Sassou-Nguesso, le réseau madame Sassou, les réseaux des enfants Sassou-Nguesso, le réseau Okemba, le réseau Maurice Nguesso, le réseau des enfants de Maurice Nguesso, le réseau Ngouéléndélé, le réseau des ministres qui ont trahi Lissouba comme Claudine Munari, le réseau des enfants Kolélas, le réseau Hellot Mampouya, le réseau Ntoumi, les réseaux des l’opposants en trompe-l’œil , le réseau des francs-maçons de la loge de Sassou-Nguesso, le réseau des anciens cobras, les réseaux de tous ceux qui cherchent à plaire au dictateur ou qui veulent garder leurs postes, etc.
Donc, le réseau Willy Mantsanga qui est aujourd’hui orphelin depuis sa mort, n’est qu’un réseau parmi tant d’autres. Mais à la différence des autres réseaux, ce dernier est le seul qui a réussi à bien quadriller les milieux fréquentés par les ressortissants du Pool à Paris : Château Rouge, la gare du Nord, la gare de l’Est, les « Ngada » de l’ile de France, les salons de coiffure des Congolais etc. Comme membres de ce réseau, on y trouve des sapelogues, des anciens parisiens sapeurs, des bougeurs de château rouge, des anciens ninjas, des cobras, des « Biyala de Paris », des intellectuels, des étudiants, des sans-papiers et des réfugiés politiques.
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