Le «dictateur à vie», Sassou-Nguesso, aurait décidé de reporter, unilatéralement, l'élection présidentielle prévue le 20 mars 2016, en invoquant des problèmes dans la gouvernance électorale ; pour faire plaisir à la communauté internationale qui a pris position contre lui concernant ce problème.
L'image du néocolonialisme français au Congo, Sassou-Nguesso, lâche du lest pour continuer le combat pour la conservation du pouvoir. Il aurait même proposé à François HOLLANDE le nom de son successeur.Aujourd’hui, la question qui taraude les esprits des congolais, est de savoir si la présidentielle doit être reportée ou pas.
Au fur et à mesure que l’on approche de l’heure fatidique du scrutin, l’incertitude plane de plus en plus. Une seule alternative s'impose aux Congolais le jour de l'annonce de ce report : c’est la rue !
Il faut empêcher tout bonnement le report du scrutin du 20 mars. La présidentielle doit bel et bien se tenir la date fixée, comme l’exige le calendrier fixé par Sassou-Nguesso. Au stade où nous en sommes, nous avons l’impression qu’on a atteint un point de non-retour.
Le médiateur et donneur de leçons, Sassou-Nguesso, est devenu un danger pour son propre peuple. Quelle honte pour François Hollande qui l'a soutenu dans sa démarche de tripatouillage de la constitution. Pour qui connaît bien le vieux dictateur, sait qu’il ne lâchera pas prise. Le temps semble venu de s’asseoir autour d’une table, pouvoir et opposition, afin de dialoguer pour l’organisation d'élection présidentielle du 20 mars. le Congo est donc au bord de l’Apocalypse.
Par BISHIKANDA DIA POOL