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"Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de quitter le pouvoir à l'issue de leur mandat", a lancé M. Obama, rappelant arriver lui-même au terme de son dernier mandat car la Constitution américaine lui interdit de se représenter. "La loi est la loi, et personne n'est au-dessus, pas même les présidents, (...) personne ne devrait être président à vie", a-t-il poursuivi, se disant impatient de reprendre une vie normale à l'issue de sa présidence.
"Je ne comprends pas pourquoi certains veulent rester si longtemps au pouvoir. Surtout quand ils ont beaucoup d'argent", a-t-il ironisé sous les applaudissements. Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn était le seul dirigeant africain présent dans la salle portant le nom de l'icône de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, où étaient réunis représentants des chefs d'Etat de l'UA, diplomates et délégués de la société civile. Le président américain a appelé l'UA à user de son "autorité" et d'une "voix forte" pour faire en sorte que les dirigeants africains "respectent les limitations du nombre de mandats et leurs Constitutions".