Le livre « La Fabrique des barbouzes » : un livre que tout Congolais doit lire.
Par Jean-Pierre BAT Historien, chargé d’études aux Archives nationales
S’il y a une vérité qui saute aux yeux après lecture du livre « La Fabrique Des Barbouzes, c’est bien celle-ci : c’est la conversation téléphonique stratégique de Fulbert Youlou et Des Garets (ambassadeur de France au Congo) avec le Général de Gaulle qui scella, malgré Mauricheau (l’agent de Foccart) le sort de l’abbé. Également, sans le savoir, les syndicalistes (Ockiemba, Mtsika, Gakosso, Gandou, Pongault, Mongo, Bengui, Tauley Nganga…) ont été manipulés par les militaires Congolais (qui étaient en intelligence avec l’ambassadeur de France) pour provoquer un soulèvement des Lari contre Fulbert Youlou qui venait de déporter leurs parents Matsouanistes. Mais, comble de malheur, après la démission de Youlou, Massamba Débat qu’ils auront mis au pouvoir, leur aura tourné le dos. C’est ainsi que le Congo aura quitté le pré carré français, et que le communisme international se sera installé dans l’ancienne capitale de la France libre, c’est-à-dire à Brazzaville.
Voici les belles feuilles du livre « La fabrique des Barbouzes » sur les dernières heures avant la chute de Youlou Fulber :
« Le 13 août à 20 h 00, Brazzaville est tenue par les forces de l’ordre
Le 14 août, le soleil se lève sur une Brazzaville contrôlée par les forces de l’ordre. Un train de mesures de protection a été mis en place dans la nuit pour contenir et maîtriser la vague de protestations dans la capitale.
Une délégation syndicale, dont fait partie Gilbert Pongault, est désignée pour rencontrer le Général KERGARAVAT, commandant de la zone outre-mer 2, à son Etat-major.
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