18 mai après-midi, Val Maubuée.
Visite au campement, accueil toujours très chaleureux des familles.
Après le bois, à quelques mètres où les baraques sont installées, derrière le grillage, passent les rails du RER. Il arrive, et soudain une explosion sonore : le conducteur a klaxonné devant le bidonville... Témoignage: "le soir tard et le matin c'est comme ça tout le temps, pour nous réveiller".
"Ainsi, à longueur de semaine, les prisonniers de la peste se débattirent comme ils le purent. Et quelques-uns d'entre eux, comme Rambert, arrivaient même à imaginer, on le voit, qu'ils agissaient encore en hommes libres, qu'ils pouvaient encore choisir. Mais, en fait, on pouvait dire à ce moment, au milieu du mois d'août, que la peste avait tout recouvert. Il n'y avait plus alors de destins individuels, mais une histoire collective qui était la peste et des sentiments partagés par tous."
Extrait, la PESTE de Camus.