Bonsoir à tous les indignés,
Tout mon soutien même si après vous avoir rejoins dimanche soir je ne peux pas être désormais avec vous sur la place de la république à Perpignan (Je suis en déplacement...)
Il est difficile de sortir du rang, de s'exposer, de s'exprimer lorsque tout vous incline à courber l'échine, à admettre l'intolérable, à feindre d'ignorer l'injustice quotidienne, à trahir les valeurs même qui nous ont été inculquées à l'école de cette république qui aujourd'hui et depuis trop longtemps tourne le dos à sa propre jeunesse en ne lui laissant pas de place ni de perspective et tente de nous faire admettre que la soumission serait devenue vertu...
Mais ils ne nous semblent grands que parce que nous sommes à genoux...
Il est temps de cesser massivement la collaboration avec ce système qui nous vole nos vies et nous entraine vers le chaos...
Quand on considère toute cette intelligence gâchée, inemployée, l'énergie de tous ceux et toutes celles privés de moyens de gagner dignement leur existence, l'imagination des réseaux alternatifs qui pallient aux manquements d'un état tombé aux mains d'intérêts privés et quand on constate incrédule la bêtise, l'incompétence, l'arrogance et l'avidité aveugle de ceux qui prétendument nous gouvernent, on ne peut que se réjouir d'être parmi ceux qui se rassemblent encore timidement, presque effrayés de leur audace et qui bientôt, peut être, occuperont toutes les places des villes et des villages de France et D'Europe pour prendre à nouveau notre destin en main.
Nous sommes quelques poignées, nous n'avons rien, ils ont tout, l'argent et leur soit disant légalité, en fait celle du puissant face au citoyen isolé, la force dont ils font un usage immodéré, la soumission de millions de gens maintenus dans la peur de l'autre, de l'étranger, de l'insoumis, du chômage et du lendemain.
Mais ce système est injuste, illégitime et nous avons une arme à la fois douce et redoutable, fondamentalement pacifique et pourtant très difficile à combattre : la désobéissance civile et le nombre.
Le moindre taser, le plus petit bouton d'uniforme de leurs soit disant forces de l'ordre est payé par nos impôts, le carburant de leurs avions présidentiels, jusqu'à la cantine de l'assemblée nationale où ne sont plus votées que des lois directement dictées par les multinationales sans plus aucun souci du bien commun.
Tout cela nous appartient et il est grand temps d'en reprendre le contrôle, sans violence, pacifiquement, naturellement...
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Amitiés et soutien,
Marc