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Billet de blog 10 novembre 2010

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Confidences sociales des Sir Headache avant leur prochain concert

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J'ai rencontre les Sir Headache à quelques jours de leur concert à la Boule Noire, célèbre salle paisienne. Une fois de plus, j'ai rencontré des jeunes pris dans les réalités de leur temps, dans ceux de la génération sacrifiée... Ils sont en phase et en réaction avec ce moment ou notre société passe par des instants de révolte. Mais passons à l'interview en exclusivité pour Médiapart.

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YC. Le concert de la Boule Noire approche, dans quel état d’esprit est le groupe ? Sir Headache. Serein même si jouer à la Boule Noire c’est un peu impressionnant, quand on sait qui est passé par là !
YC- Avez-vous deja pu définir totalement l’organisation du concert ? Avez-vous fait quelques dates avant pour vous roder ? Si oui, quel a été l’accueil du public.Sir Headache. Concernant l’organisation, motus, et rendez vous sur place le 18 ! On a joué vendredi à Six fours dans le Var, c’était un bon tour de chauffe ! Mais Paris ce sera différent…
YC- Que ce soit sur Facebook, ou sur Myspace et Youtube, un réseau de Fan s’est constitué assez spontanément autour de Sir Headache. Avec le recul de cette année de création, quel est votre public actuel ? S’élargit il au fil des dates ? Quels sont les retours au fil des dates ?Sir Headache. C’est vrai que l’on a été surpris de voir pas mal de fans sur Facebook, même si le public est assez volatil sur les réseaux sociaux. Je ne sais pas si l’on peut parler d’un public particulier.

Ce que nous constatons, ce sont davantage des consommateurs de musique qui passent d’un groupe à l’autre. Dur de se faire une place dans cet environnement qui est un mixe entre la jungle et la société du spectacle de Guy Debord (rires).

Ce qui compte pour nous aujourd’hui c’est de continuer à travailler, chercher sans cesse à s’améliorer pour peut-être s’inscrire un peu dans le temps. C’est un premier Album , on est jeune, donc pour nous ce n’est que le début de l’aventure ! Le chemin est long, mais que la route est belle… nous dit sans arrêt Patrick SPINOSA notre Producteur. Mais c’est vrai qu’avec un nom pareil, on fait vite de la Philosophie… (Rires)
YC- Aujourd’hui Sir Headache est un groupe jeune très pop, rock avec des formes musicales inspirées par des grands groupes et retravaillées… mais votre groupe semble au cœur de la réalité de la jeunesse. Pour vous, qui etes au cœur d’une nuée de jeune, avez-vous une conscience de cette réalité des jeunes ? On parle de plus en plus de cette précarité qui envahit tout…

Sir Headache. Pour la première fois dans l’histoire de nos sociétés occidentales modernes, les enfants vont vivre moins bien que leurs parents ! Déclassement à tous les étages ! Donc la précarité on connaît, obligé de jongler entre la collocation, squatter, ou restait comme Tanguy chez ces vieux jusqu’à 30 balais ! (Rires)

En même temps on ne se sent les portes paroles de personnes, atomisés que nous sommes comme tous ces jeunes condamnés à déployer des efforts juste pour survivre. Difficile de laisser émerger une conscience politique de combat, quand c’est déjà un miracle de se payer un paquet de clope !
YC- Apres la Boule Noire, quel est le défi ? Sir Headache. Vivre debout !

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