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Billet de blog 21 décembre 2021

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Anticipation : Les bouchers de 22…

Anticipation : Les bouchers de 22… Un écrit de fiction fait à l'arrache Un hommage aux temps dit modernes, aux Camp du bien de toutes les générations

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Anticipation : Les bouchers de 22…

Quand le juge leur demanda pourquoi, ils baissèrent la tête. Chaque séance était retransmise dans le monde entier. Aucun ne pouvant se soustraire à la vérité tant désirée. Chacun voulait revivre la période infernale qui avait saisit le monde en quelques mois. Il n’y avait pas ce coté malsain des tricoteuse révolutionnaire. Il n’y avait pas de veuve… La seule vérité était suffisamment humiliante pour qu’à chaque instant les « bouchers de 22 » puissent sentir le vertige de leur âme noire.

Ils durent assister à l’énumération, les noms, les familles, les tristes témoignages des mères, des pères, des oncles.. des orphelins victimes détruites d’une hystérie passée… Mais les bouchers de 22 étaient vu comme le pire de ce chaos. Ils se savaient responsables et coupables mais la société avait décider de les effacer.. ils n’auraient plus de nom, ils seraient sorti de chaque éléments mémoriels, chaque document administratif. L’idée était venu d’une mouvement issu de la tendance NonVacc… celle ci s’était battu jusqu’au bout pour refuser une soupe toxique… Chaque nonvacc avait été trainé dans la boue médiatique, ils étaient parias pour finir revêtu d’une lumière… quelques justes s’étaient mis à les aider jusqu’à la prise de conscience…

L’histoire de ces bouchers de 22 : c’est simple… ils avait commencé par parler de « bétail » à piquer… bétail à rassembler quoiqu’il en coute et… ils avaient appliqué sans distinction, sans remise en question, sans recul… sous les larmes ou les injures… cette frénésie moléculaire : injecter à tout moment, matin, midi et soir…

Quelques semaines plus tard, le bétail fut pris de troubles et beaucoup présentèrent des « incidents »… séquelles à vie, décès, maladies à prions, thromboses, pathologies bulleuses… Le bétail n’avait pas été suivi médicalement après l’injection… les bouchers s’en fichaient… Ils etaient alors le camp du bien.. On les entendaient insulter, détruire et incendier les moindres résistants… arrogance, violence et injonctions… le bétail vit beaucoup de cancers, de stérilités sur la première génération et la deuxième vit alors les anomalies… un tel malformé, un autre avec moins de doigts ou de bras… le bétail n’était rien… le camp du bien ne pouvait pas avoir tord, le camp du bien était vérité et ordre… La Science alors s’engouffra dans ses démons et les bouchers en étaient l arme… Les colonnes infernales du camp du bien avaient joué avec un apocalypse génétique total… c’était pour leur bien…

Mais revenons, le procès dura des mois… certains voulurent mourir, d’autres tentèrent de se soustraire… mais on les en empêcha… la vérité était en marche, la justice aussi… On condamna alors à l’oubli, ils devinrent les sans noms… Les bouchers de 22 étaient les pires… ils s’étaient acharnés avec la pire violence, les pires mots… le dernier bétail avait entre 5 et 11 ans… les bouchers eux voulaient revivre comme avant, ils étaient le camp de la « raison » et de la « vérité » et voulaient manger au resto, aller au ciné et vivre… le bétail avait gravé dans ses gênes le QR code de victime sur plusieurs générations…

Lorsque les « riens » se révoltèrent, tout alla vite… On alla loin au cœur de l’état profond on rapporta ses conseillers de l’ombre, les intouchables… Certaines familles subirent quelques tragédies grecques comme si elles avaient voulu finir en se consumant avec le mal qu’elles avaient servi. Le camp du bien dans sa déchéance n’était plus qu’un bal de lâches et de hyènes se rejetant les responsabilités mais il était trop tard… On repris alors un vieux code écrit par les anciens, au temps ou le monde avait glissé dans le tri des hommes et l’apocalypse d’un monde « industriel »… ce vieux code fut éditer partout… On l’apprit par cœur, on le grava sur chaque ponton… Code de Nuremberg qui prit un éclairage triste face aux bouchers du camp du bien…

Les historiens virent que beaucoup d’intellectuels avaient participé à ces délires… des journalistes aux politiques, des hommes de science au grand spécialistes… tous avaient renié le libre choix de l’autre… tous avaient traité des hommes, des femmes et des marmots comme des « rien ». Les bouchers de 22 avaient été plus loin, regrettant que la perfection n’existe pas et que certains aient échappé à l’engrenage infernal… On avait conclu que ces bouchers n’avaient pas d’âme et qu’on devrait en finir avec ce camp du bien…

Oui, ces bouchers rêvant d’un contrôle social dans un nouvel ordre transhumain s’étaient acharnés sur des gamins de 5 à 11 ans pour partir en vacance, pour faire de beuverie, pour quelques restos surgelés ou quelques plinthes rallongées… d’autres pour avoir du pouvoir, ou des décorations ou de l’argent pour eux même ou leur proche… 

En face, quelques Justes s’étaient levés. Certains l’avaient payé cher… Ceux qui étaient encore là éclairaient de leur mémoire de l’importance d’un consentement éclairé, du libre choix et de la nécessité de Liberté Fondamentale…

C’était l’histoire raccourcis des bouchers de 22 dont on effaça l’existence car ils étaient l’insoutenable part d’ombre de systèmes devenus corrompus et fous…

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