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Billet de blog 3 févr. 2022

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La solution de l'abstention

À quelques mois de la présidentielle, guerre d'égos, et débat sans fond, punchlines et commentaires sans fin, pensée dominante et fascisation sans fard. Le pouvoir politique est-il distinct du capital ? Élire a-t-il encore un sens ? Considérez ce texte pour mon bulletin de vote, car je rejette de tout mon être la possibilité de continuer à participer à cette mascarade.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J’ai un message pour tous les gauchos, pour tous ceux qui aspirent à un monde meilleur, pour tous ceux qui sentent qu’un changement est possible, voire désirable, voir nécessaire, pour tous ceux qui voient le mur arriver et désespèrent qu’on puisse l’éviter, bifurquer, s’arrêter avant de se le prendre dans la tronche, et pour tous ceux qu’en ont rien à foutre de l’écriture inclusive (c’est une demi-blague mais une vraie vanne).

On est plus très loin de la présidentielle maintenant, et bon, je vais faire comme Fred (voir conférence - lien à la fin), je vais pas tourner autour du pot : ça changera rien quoiqu’il arrive. Faut arrêter de croire ça. Faut absolument arrêter. Faut absolument arrêter de jouer à « 5ème république », c’est un très mauvais jeu auquel on est sûr de perdre.

Je vais pas vous planter là comme ça, je vais tenter de m’expliquer, comme à tous ceux qui me disent « mais comment tu peux dire ça », « c’est un devoir citoyen », « des gens se sont battus pour ça », et toutes les conneries du genre quand on leur dit « j’irai plus voter aux présidentielles », des gens de bonne foi, sans aucun doute, mais c’est bien là où est le problème. Alors restez un moment, prenez le temps de lire ce qui suit. Ce que je vous raconte c’est pas pour faire le malin ou mon intéressant, j’ai aucun intérêt à le faire, ce que je raconte, je le raconte parce qu’il y a urgence. J’ai pas vocation à vous convaincre, croyez bien ce que vous voulez, mais si je réussis à planter une petite graine dans votre cerveau, j’aurai pas tout à fait perdu mon temps.

Ce n’est pas un coup de tête, une provocation gratuite, le summum de la « rebelle attitude » ou les relents d’une adolescence non révolue, non, ça doit faire 10 ans que cette question me travaille, que je me renseigne, que je m’informe, que j’écoute, que je lis, que je cherche. J’ai 34 ans, deux jeunes enfants maintenant, et je me suis engagé depuis 2 ans dans la vie locale citoyenne, autour de l’école de mes gamins, j’ai rejoint une asso départementale, j’ai échangé avec des représentants syndicaux, je me suis un peu confronté, à mon petit niveau bien sûr, à l’implacable machine étatique, aux institutions. Et ça fait mal. Il m’a fallu quelques mois pour prendre conscience d’énormes failles qui existent dans notre système institutionnel, prendre conscience des défauts des lois et des codes qui le régissent, prendre conscience de la violence à laquelle sont soumis les fonctionnaires, en l'occurrence, des professeurs en cas de conflit avec les autorités locales par exemple. Je prendrai peut-être le temps en jour de détailler toute cette histoire qui m’est arrivée, mais c’est pas tout à fait le sujet aujourd’hui. Mais il est important de comprendre que toute remise en question, à quelques niveaux que ce soit, est au mieux ignorée, au pire étouffée voir discréditée, et que la personne qui pose les questions est soumise très rapidement à des pressions considérables, à une avalanche de mauvaise foi, à l’existence de tous les petits compromis et ententes locales qui verrouillent toutes possibilités d’actions. Alors il faut tenir bon. Veuillez donc bien croire que ce non-vote n’est pas un désengagement de ma part, ce n’est pas une défaite, c’est un choix construit et réfléchi, une nécessité. Car l’action d’aller glisser un bulletin de vote une fois tous les cinq ans dans une urne est sans doute le geste politique le plus pauvre que l’on puisse faire. Une illusion de démocratie. Mon action est ailleurs. Et je déplore d’ailleurs la désertion de l’intérêt qu’ont les individus en général à s’engager dans la vie citoyenne, par ignorance, par croyance, par crainte ou par peur. Je le déplore mais, d’une certaine manière, le comprends. C’est usant.

Il doit être un truc comme 4h du mat’ à l’heure où je vous écris, j’ai dormi quelques heures, me suis réveillé avec l’envie de taper sur le clavier. J’adore. Y’a pas un bruit dans la baraque, rien à faire d’autre, et les idées claires. Et à ce moment je ne trouve aucune raison d’aller faire ce geste pseudo démocratique, pour élire un représentant par défaut, la stratégie du moins-pire, qui est un échec retentissant de la pensée. On ne défend pas un système par la négative, on n’élit pas un représentant pour éliminer un épouvantail, et faire perdurer de cette façon, un système qui a plus que montré ses limites. Je parle du capitalisme, du néo-libéralisme qui en a découlé, et dans lequel nous sommes complètement piégés. Un putain de piège un con. Un putain de piège abscons. Pourquoi j’irai voter pour permettre à ce système de perdurer, glissant, en même temps que mon bulletin, mon consentement complice à ce paradigme avarié ? Je ne consens plus. Donc ne voyez pas dans ce non-geste un abandon, une abdication, un renoncement, c’est tout le contraire. Je choisis d’agir, je choisis la vie.

Car que nous propose la pensée dominante après 2 ans de crise sanitaire, un nouveau monde ? Une remise en question du système mondialisé qui court à sa perte et qui permet l’émergence de telle maladie ? Une remise en cause des flux tendus et mondiaux ? Non, un système d’hyper contrôle. L’opposition des citoyens entre eux. La recherche de bouc-émissaire, que ce soit les non-vax, les immigrés, les pauvres, ou que sais-je encore. Et l’ombre d’une société fascisante qui s’approche inexorablement.

Qu’en est-il de la crise climatique ? Quelles actions ? Rien. Des illusions. De la croissance verte. Croire que le système capitaliste va trouver une solution aux problèmes qu’il a lui-même créé, comment dire, faut-il vraiment expliquer que c’est peine perdue ? Que tout ce que porte le capitalisme en lui est de toute façon mortifère, qu’il repose sur l’exploitation des hommes, de la terre, du commerce de la mort ? Alors verte ou pas, la croissance économique est dépendante de l’exploitation. Et tant que les ressources ne seront qu’exploitées, tant que la vie ne sera pas considérée, il n’y aura aucune solution qui viendra d’eux. Entre une mort certaine et un saut dans le vide, des lendemains incertains mais où tout pourrait être envisageable, entre un suicide et une possibilité de survie, mon choix est décidément fait, et n’a aucun appel. Bien sûr ça fait peur, bien sûr je préférerai ne pas y penser, et compter sur papa Manu ou papa Jean-Luc pour nous sortir du merdier. Mais on est seul. Ces gens-là sont des mégalomanes imbus d’eux-même, ils ont perdu pied il y a bien longtemps. Et le simple fait de se rendre institutionnalisable, aussi extrême soit la position prise, sous-entend des compromis, un lissage des convictions, une acceptation du jeu politico-médiatique, une radicalité tiédie et vidée de son essence, qui ne pourra déboucher que sur des demi-mesures. Et quand bien même un gouvernement de gauche (je veux dire vraiment de gauche, la France Insoumise par exemple) arriverait au pouvoir, il se heurtera à toutes les forces du capital, rendant impossible toutes politiques économiques. Ce sera un déluge de spéculation qui mettra en faillite le pays avant même que le gouvernement ait commencé à essayer de faire quelque chose (cf vidéo 20"30 - 26"30). Il faut bien comprendre ça. Toutes modifications par les voies déjà existantes est quasiment impossible.

Eux. Vous allez me dire, c’est qui « eux » ? Eux, ce sont ceux qui constituent la classe dominante, ceux que certains appellent « les bourgeois ». On nous fait croire depuis des années à une grande « classe moyenne », voire à la disparition des phénomènes de classe. On nous fait croire que « si on veut, on peut », qu’il y aura une certaine méritocratie qui récompenserait les plus travailleurs, ceux qui ont vraiment envie de s’en sortir. Vous y croyez ? Moi plus. La classe moyenne c’est une grande illusion, un élément de langage. Ça n’existe pas. L’ascenseur social non plus. Il y a une classe laborieuse et une classe dominante. Les exploiteurs et les exploités. Bien sûr, on a tous l’exemple du type qui en a chié pendant 30 ans à bouffer la merde qu’on lui servait, qu’a réussi en s’ignorant suffisamment à sortir son épingle du jeu pour finalement obtenir un poste un peu plus qualifié que les autres. Mais la masse ne bouge pas. Elle reste dans la situation dans laquelle elle est née. La classe ouvrière a été démontée et désorganisée par la tertiarisation du pays, les syndicats transformés en épouvantails, et on a oublié au fur à mesure que c’est elle qui s’est battu pour ce que Bernard Friot appelle le « déjà-là communisme » : la sécurité sociale. Une formidable invention à laquelle on a pas encore touché. Avez-vous remarqué que personne n’en parle en ce moment ? Personne ! Avec cette histoire de covid, je crois que je n’ai même pas envie de savoir dans quelle état elle est, et ce qui l’attend prochaînement.

Eux, ce sont ceux qui sont établis, ils ont le pouvoir ou possèdent les médias, défendent l’idée de l’école publique (qui prépare à la vie active, apprend la compétition, garde les enfants des prolos pour qu’ils puissent aller se faire exploiter et permet la diffusion d’un roman historique) pour pouvoir envoyer leur progéniture dans des écoles privés, participent au trucage et au biaisement de l’information, décident de qui est présidentiable ou non, mettent ceux qu’ils veulent au pouvoir par le truchement des médias. 90% des médias privés appartiennent à neuf milliardaires dans notre pays. Les médias publics s’écrasent sous le poids institutionnel, l’investigation à presque complètement disparu dans les médias dits « mainstream ». Les seuls qui le font maintenant sont des dissidents qui ont monté tant bien que mal des médias alternatifs, après s’être fait jeté des médias classiques. Les voix discordantes sont exclues, décrédibilisées par des arguments foireux et simplifiés à l’extrême par des communicants dont c’est le métier, accusées de complotisme, renvoyées à un mouvement marginal de fous illuminés qui ne savent pas ce qu’ils disent, pas ce qu’ils font. Effectivement, face à la complexité du réel et d’une argumentation détaillée on retient plus facilement la petite phrase démagogique et on ne peut malheureusement pas grand chose face à ça. À par prendre le temps d’aller chercher l’information. Encore faut-il l’avoir, le vouloir.

Eux, ce sont ceux qui nous laissent travailler suffisamment peu pour que nous ayons l’impression d’être libres, suffisamment longtemps pour que nous ne puissions pas avoir la possibilité d’avoir le recul nécessaire pour envisager de construire un autre monde. Ce sont ceux qui nous matraquent toute la journée des bienfaits de la mondialisation, qui distillent la peur pour nous faire accepter l’inacceptable. Ils vivent entre eux, se reproduisent entre eux, s'échangent les postes stratégiques qui verrouillent toutes possibilités de changement. À quel point en sont-ils conscients, à quel point sont-ils de bonne foi ? J’en sais rien. Je sais juste que cela n’a que trop duré.

Les dés sont pipés. Les campagnes présidentielles sont un inacceptable spectacle vide de sens, vide de fond. La gauche s’est depuis longtemps reniée en acceptant le jeu néolibéral, en acceptant l’union européenne de la finance, en se désolidarisant de la classe populaire pour y préférer une espèce de classe moyenne éduquée, pseudo-gauchiste, parfois moraliste (avec le vaccin c’est le festival), anesthésié par son relatif confort. J’avoue que je commence à être fatigué par tous ces centristes mous et bien pensants qui empêchent l’idée même d’une alternative.

Alors quoi ? C’est quoi ta solution Thomas toi qui est si malin ? Penses-tu pouvoir faire mieux que tous ceux que tu dénonces ?

Non. Évidemment non.

J’ai pas de solution, je ne trouverais jamais de solutions. Pas moi, pas toi, pas lui ni elle. Personne ne l’a, personne ne la trouvera. Pas seuls. Je sais juste que j’en ai fini avec la verticalité écrasante de l’état tel qu’il est aujourd’hui et que je ne crois plus à la venue du messie. Et la solution devra être horizontale. De venir de nous, ensemble. Elle viendra d’une mise à plat et d’une réorganisation complète de la société, de l’expérimentation de nouveaux modes de vie. Et il y a quelques frémissements dans la société qui me font penser que ça va arriver. Peut-être pas demain. Ni l’année prochaine, c’est une question de maturité, de prise de conscience, c’est une question de prendre ses responsabilités face au défis de l’humanité, face à nos enfants. Je veux pouvoir les regarder dans les yeux et leur dire que j’ai fait quelque chose. Que je ne me suis pas contenté d’accepter mon asservissement en glissant un bulletin dans une urne. Il faut bloquer le système institutionnel. Faire corps. Le dire, le signifier, on a fini de jouer. La solution ne viendra pas d’en haut mais d’en bas. Ceux qui sont décisionnaires ne vont pas se laisser faire, ils en ont chié pour en arriver où ils sont, comme nous tous. Ils ne vont pas lâcher leur argent, leur responsabilité et leur pouvoir parce qu’on leur demande gentiment, ils vont se battre et employer tous les moyens possibles pour garder leurs places. Alors il faudra se battre aussi, car se seront toujours les dominants qui fixeront le seuil de la violence.

Il serait temps que l’irresponsabilité change de camp. Les irresponsables sont ceux qui ne voient pas l’urgence de la situation, ceux qui n’ont rien fait depuis toutes ces années, ceux qui nous promettent un avenir meilleur en continuant de croire en ce système, tout en détruisant les droits sociaux, en stigmatisant, en jetant en pâture les lanceurs d’alerte, en mentant, en trichant, en montant les individus les uns contre les autres, en nous faisant croire que le capitalisme trouvera la solution aux problèmes qu’il a lui même créé, en nous distrayant, en faisant appel à nos plus vils sentiments, en nous vendant un illusoire confort bourgeois qui va mener le monde à sa perte, inexorablement. Cette vie-là n'est plus attrayante, et encore moins, acceptable ; elle est inaccessible pour la majorité de la population mondiale et repose sur plus de 400 ans d’esclavagisme, de colonialisme, de pillage, de vol, d’exploitation et de mensonges. Et va nous mener directement vers l’éradication de la quasi-totalité de la vie sur terre. Nous le savons, acceptons le, et disons « non ».

Sachez que je n’invente rien, je suis pas plus malin, ni plus intelligent qu’un autre, et je ne fais que resucer ce que disent déjà des gens qui ne sont ni plus intelligent ni plus malin que moi, mais des gens qui ont travaillé assez longtemps pour arriver à de telles conclusions. Des gens comme Frédéric Lordon, dont je partage une de ses conférences, des gens comme François Bégaudeau, comme Richard Monvoisin (et ses excellents cours de zététique disponibles sur youtube), comme Juan Branco, comme Cyril Dion, comme Pablo Servigne, comme Bernard Friot, comme Aurélien Barrau, comme Étienne Klein, comme Denis Robert, comme Alain Damasio, comme Nicolas Framont (voir "la guerre des mots" co-écrit avec Salim Derkaoui), et comme tant d’autres. Je n’aurais pas la malhonnêteté de citer de grands penseurs ou philosophes historiques dont j’ai vaguement entendu parlé mais dont je n’ai jamais ouvert un bouquin. Ils ne sont individuellement pas parfait, se trompent sûrement sur tels ou tels sujets, traînent leurs casseroles, ont leurs détracteurs, mais ensemble mettent le doigt sur les problèmes systémiques de notre civilisation, et surtout partagent tous l’idée qu’un nouveau monde possible doit être construit horizontalement, sans pensée dogmatique, avec tout le monde, et sans érigé tel ou tel personne comme détenteur de la vérité absolue, ou d’une solution parfaite clé en main, non, tout est à faire ! 

Considérez ce texte pour mon bulletin de vote, car je rejette de tout mon être la possibilité de continuer à participer à cette mascarade, et je ne ferai plus le choix du moins pire ou du vote utile. Si un élan extraordinaire d’abstention et de désintérêt inonde la prochaine élection présidentielle, alors la population sera légitime pour demander une annulation de l’élection, une révocation de la constitution. Peut-être. Qui sait ?

Il faut faire bugger le système.

À ce stade, je pense qu’il n’y a plus que deux solutions.

Soit vous allez me prendre pour un fou-furieux, un complotiste de plus qui a perdu les pédales, et dans ce cas là, bonne route ! Merci de ne pas me juger, car je ne me permettrai pas de le faire. Sachez que je n’ai pas de haine, et que même, je vous comprends. Et je vous demanderai d’essayer de le faire aussi, autant que cela puisse vous coûter. Car on aura besoin de vous.

Soit vous partagez déjà ces idées, soit vous en avez l’intuition depuis un moment. J’en ai l’intuition depuis très longtemps, mais je commence tout juste à avoir les armes et les connaissances nécessaires pour pouvoir enfin l’exprimer. Peut-être n’êtes vous pas encore aussi radical que moi, mais la radicalité des actions dépend de la radicalité du constat que l’on fait. Ce billet ne se veut pas exhaustif, il y a encore tellement de choses à dire. Et je peux enfin écrire tout ça car j’ai eu le chemin de vie qui m’a permis de le faire. Rien d’autre. Alors continuez à chercher, diffusez ces pensées autour de vous, car c’est le nombre qui fera que quelque chose sera possible. Et surtout soyez patient, compréhensif et indulgent. Rien n'est perdu.

Pour finir sur une ouverture, car pour l’instant le constat que je fais est assez déprimant, je vais mettre une petite lumière sur la convention citoyenne sur le climat, qui est une incroyable démonstration de l’intelligence collective et citoyenne. On peut au moins remercier M. de l’avoir permis. Des citoyens tirés au sort, représentatif de la population (contrairement à ceux qui trainent à l’assemblée qui ne sont représentatifs que d’un certain microcosme), avec les bonnes informations, avec le temps qu’il faut, ont appelé à des mesures plus radicales même que certaines ONG. C’est l’espoir de l’horizontalité. Notez que c’était tellement inacceptable pour le capital que la chasse d’eau a vite été tirée. La puce à l’oreille ?

Ah, j’entends les enfants qui commencent à bouger, c’est déjà la matin ? Et oui, plus de 5 heures que je suis là dessus, c’est le temps pour moi de vous laisser.

Merci à ceux qui sont arrivés au bout, désolé par avance pour les coquilles et l’orthographe, ça a jamais été mon fort ;)

Merci à Stéphanie qui me supporte et m’accompagne quotidiennement, merci à Yoann, mon philosophe préféré, pour toutes nos discussions constructives.

Thomas

lien vidéo : Abattre le capitalisme : mode d'emploi - Frédéric Lordon

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