Question qu'on refuse de se poser :
Le Christ a-t-il existé ?
Jésus : est un axiome comme un avatar du web
Jesus: is an axiom like an avatar of the web
Keywords : Jesus Christ, religion, Santé, existence, Faits-divers, piss christ, philosophie, Sartre, axiome, avatar, Politique, Georges Box, Médias
En réponse à : Il était une Foi...
Publié par le journal de personne
10/08/2011 à 03h57 - mis à jour le 10/08/2011 à 04h16 | 915 vues | 4 réactions
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Jésus Christ a existé ?
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Il est impossible que Jésus ait réellement existé, du moins dans la forme présentée par les évangiles. A NOTER QUE JE NE NIE PAS LA VALEUR DE CES TEXTES QUI SONT UN ENSEIGNEMENT ANTI-PSYCHOPATIQUE. Leur valeur reste réelle même si les FAITS historiques dénient l'existance d'un Jésus sous cette forme.
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Article complet (@extraneens.free.fr)
Il conclut :
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Il y a une explication fort simple : il n'a jamais existé.
Les preuves ne sont pas nombreuses et vraiment pas très solides:
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Première conclusion :
Le Christ a peut-être existé mais pas comme relaté dans la Bible et peut servir éventuellement de médicament/solution thérapeutique.
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Questions Essentielles Jésus a-t-il vraiment existé ?
Que disent l’histoire, l’archéologie et les manuscrits sur l’existence historique du Christ ?
Jésus a-t-il vraiment existé ? Voilà une question que pratiquement personne ne s’est sérieusement posée jusqu’à la fin du dix-huitième siècle.... Comment affirmer que celui sur lequel on a écrit le plus - le meilleur comme le pire - au cours des siècles, n’était qu’une illusion ? (Selon la Bibliothèque du Congrès de Washington, Jésus arrive à la première place, loin devant Napoléon !)
Cependant, cette question est opportune parce qu’elle permet de clarifier une chose fondamentale : le christianisme n’est pas une doctrine, ce n’est pas un ensemble de règles morales pour aider les hommes à "se conduire bien". C’est l’histoire d’un fait, d’un événement qui est réellement arrivé et qui continue encore aujourd’hui.
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Article complet (@qe.catholique.org)
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F.F. Bruce, professeur à l’université de Manchester : « L’historicité du Christ est un axiome aussi sûr, pour un historien sans préjugés, que l’historicité de Jules César. Ce ne sont pas les historiens qui propagent les théories du mythe du Christ. »
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Deuxième conclusion des catholiques réfugiés derrière l'Histoire :
L'Histoire démontre par fragments que le Christ a existé et les 4 évangiles sont 4 regards différents de ce dernier.
Or ici on lit :
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Il faut distinguer le "Jésus de Nazareth" historique, juif né il y a 2000 ans et crucifié sous Ponce Pilate, à l'âge de 30 ans pendant la Pâque juive, du "Jésus-Christ" (Christos = messie en grec) dont ses disciples, qui deviendront les premiers chrétiens ont institué les dogmes sur lesquels reposent les Eglises chrétiennes d'aujourd'hui.
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Comme l'église catholique a escamoté tellement de textes, on ne peut pas se fier, au nouveau testament. Mais entre les lignes on peut comprendre.
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Article complet (@web-libre.org)
Troisième conclusion :
L'Homme déforme le cours de l'Histoire: erreurs, romance, parti pris, manipulation .....? et il faut distinguer le Jésus physique (historique) du Jésus psychique (foi).
Jésus : info ou intox ? Une imposture de 2000 ans?
Par Paul-Éric BLANRUE (une démarche scientifique)
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Constatant avec regret que, malgré quelques tentatives de débat au début du XXe siècle, ce sujet reste délaissé par les spécialistes d'histoire ancienne, il lui semble qu'il est plus que temps de s'interroger en profondeur sur le principal mythe fondateur de notre civilisation et de faire participer le public à cette réflexion.
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Article complet (@zetetique.ldh.org)
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Ce qui est profondément gênant, toutefois, si l'on décide de lire le Nouveau Testament avec un œil d'historien, c'est que lorsque sont enlevés les emprunts et les invraisemblances, il semble ne rester - rien.
Tout le débat repose sur l'acception et l'étendue du verbe " sembler ".
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Quatrième conclusion :
La science doute parce qu'elle ne parvient pas à décider, à cause aussi d'une espèce d'omerta millénaire autour du sujet qui "semble" vide, et sans imaginer de méta-modèle à confectionner.
Essayons de résumer ici :
Il commence à être acceptable de "parler" de l'inexistence réelle et mystique de Jésus avec précautions pour ne pas heurter les sensibilités. En effet, les doutes sont permis ce qui crédite les 3 thèses : info, intox ou les deux. Il reste commun que Jésus était bon.
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Jésus est donc un axiome.
Voili, voilou, voila ! Nous aurions pu croire que depuis tout ce temps, cet homme appelé Jésus aurait trouvé une vraie place mais tel n'est pas son destin. Pourquoi dire qu'il est un axiome ?
L'axiome est une "proposition évidente, dont la vérité est reconnue sans démonstration".
Mais ceci, semblant de rien, pose des questions comme : quand et comment intervient l' "évidence" ? qu'est-ce que la "vérité" ? comment la décrète-t-on ? est "reconnue" par qui ? Par quoi ? pourquoi "sans démonstration" ?
Vous aurez donc compris que l'axiome est une invention de l'humain, un convention, une négociation, un consensus, une politique.
L'existence de Jésus est un axiome à défaut de la déclarer théorème.
D'autres axiomes vont donc s'attacher à ce personnage tels que : Jésus est bon, Jésus est le fils de Dieu, Jésus fait des miracles....
Tant que les scientifiques, qui sont la proue de la raison de l'humanité, n'auront pris à bras le corps le sujet, le doute (comme les articles ci-dessus le montrent) restera de mise. Les axiomes prennent donc toutes leur importance pour l'élaboration de points de vue appelés "théories". Disons que pour le moment, l'enquête sur l'existence de Jésus est une affaire classée, peut-être même "secret défense" pour ne pas heurter les sensibilités. On peut le comprendre, néanmoins doit-on rester benoîtement là sans se questionner ? Ou ne le faire qu'intérieurement ?
A l'aide de ces axiomes, il est alors possible d'élaborer des théories qui navigueront entre l'athéisme et le fanatisme débridés, le néant du rien parfait et le tout du néant parfait, où il n'y a plus rien à faire dans les deux cas, entre le zéro de la négation et le un de l'affirmation.
Mais nous sommes humains est le positionnement de bon sens prouve à tous les quotidiens que tout est en mesure, entre rien et tout, entre zéro et un, que de pas sont à franchir. D'ailleurs les athées sentent cette suspicion d'existence qui les étreint intérieurement. Le déni chez eux existe verbalement puisqu'ils se sont positionnés socialement à ce niveau mais leur intérieur ne parle pas pour nous renseigner objectivement.
"Et si j'entends des voix, qu'est-ce qui me prouve qu'elles viennent du ciel et non de l'enfer, ou d'un subconscient, ou d'un état pathologique? Qui prouve qu'elles s'adressent à moi? Qui prouve que je suis bien désigné pour imposer ma conception de l'homme et mon choix à l'humanité?"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)
"Pour Jean-Paul Sartre, Dieu n'existant pas, les hommes n'ont pas d'autres choix que de prendre en main leur destinée à travers les conditions politiques et sociales dans lesquelles ils se trouvent."
Sartre utilise donc ici pour sa théorie, 2 axiomes : Dieu n'existe pas et si Dieu existait, il aiderait l'homme.
Biographie Sartre (@atheisme.free.fr)
Sartre, pourtant athée, était obnubilé par Dieu. Pour son travail seulement vous me direz! Qui le saura ? On prétend qu'il s'écria "Oh! mon dieu" avant de mourir. Cette anecdote tendrait à montrer que la relation d'un athée à Dieu est plus facile à traiter socialement que personnellement. Mais c'est certainement le lot de tous les humains.
Entre 0 et 1, il y a donc une multitude de manières de présenter l' « axiome Jésus ». Chaque représentation appartient à tous, elle se partage et devrait se rejeter/s'ignorer aussi facilement qu'une convention, qu'un axiome impertinent d'une théorie que l'on ne valide pas personnellement.
**** Immersion (Piss Christ) ****
Représentation photographique dite « blasphématoire »
Comment comprendre qu'une œuvre de 1987, Immersion (Piss Christ), remue les foules et déclenche des guerres avec menaces de mort 24 ans après ?
Les contestataires étaient-ils autistes précédemment ou réagissent-ils à cause d'une publicité sur cette œuvre qu'ils contribuent eux-même à élever ?
Andres Serrano est complétement dérouté de cette affaire qui, après tant d'années (24 ans), lui fait subir les foudres de l'inquisition. Certains parlent de blasphème comme à l'époque de la sorcellerie, des tortures, des aveux arrachés et des corps calcinés. Notre république laïque en est encore là symboliquement.
Voilà comment Serrano explique son travail :
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Afin de mettre en avant les conditions de réalisation de sa photographie, Andres Serrano l'intitule Immersion (Piss Christ). Il défend son travail comme étant une critique de l'« industrie milliardaire du Christ-des-bénéfices » et une « condamnation de ceux qui abusent de l'enseignement du Christ pour leurs propres fins ignobles ».
À la suite du vandalisme que l'œuvre a subi à Avignon en 2011, Serrano, tout en se disant chrétien, s'est de nouveau expliqué sur le titre : « Mes titres ont un caractère littéral et sont tout bonnement descriptifs. Si je réalise un monochrome de lait ou de sang, j'appelle cela “lait” ou “sang”. » Il a ajouté à propos du sens à donner à sa photographie : « J'ai pris un crucifix, car c'est un objet banal, en tout cas en Amérique […]. Si en faisant appel au sang, à l'urine, aux larmes, ma représentation déclenche des réactions, c'est aussi un moyen de rappeler à tout le monde par quelle horreur le Christ est passé. »
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Piss Christ (@Wikipédia) (même ici Wikipedia a retiré l'image)
Ainsi donc bien que l'on ne sache si le Christ a formellement existé tel que l'imaginaire collectif le traduit, il suscite tout ce qu'il n'aurait jamais voulu susciter : violence, haine, menaces de mort, agressions.... par des gens qui ne veulent rien comprendre très certainement en dehors de leurs propres difficultés.
**** Jesus Christ the musical ****
Représentation audio-vidéo Youtube
Cette vidéo retrace la vie de Jésus qui passa de euphorique à son décès où il fut écrabouillé par un peuple qui ne voulait plus de lui car son image avait été totalement dégradée, plus personne n'avait confiance en lui.
Bien sûr, certains pourraient y voir un humour mal placé mais l'auteur de cette vidéo pourrait nous en dire plus.
Le Christ avait très certainement de l'humour puisqu'on dit de lui qu'il s'est mis en colère.
**** Jesus Christ blagueur ****
Représentation théâtrale par une troupe catho
Jésus blagueur ? par cathojeune
Lorsque qu'on écoute les rires des gens, on comprend que le deuil de Jésus est fait sans avoir pour autant supprimer l'amour pour ce personnage qui passe à travers le rire comme on se moque gentiment d'un ami.
**** Il était une Foi.... ****
Représentation théâtrale philosophique et intérieure
Il était une Foi... publié par le journal de personne
10/08/2011 à 03h57 - mis à jour le 10/08/2011 à 04h16 | 915 vues | 4 réactions
Conclusion : (je vais copier-coller un de mes commentaires posé dans le billet qui précède)
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Jésus était simple, pas du tout bégueule, et chacun venant, il le recevait calmement; tranquillement.
Il avait des défauts d'homme certainement mais le seul qu'on lui prête doit être la colère lorsque le temple résonna de ses cris.
Aujourd'hui, pour un tel acte, il serait considéré comme un irrascible asocial à faire taire et à écarter résolument, un être anormal, désobéissant.
Bien sûr, il y a eu des miracles, de la romance peut-être? pourtant là n'est pas l'essentiel.
Lorsque la pute vint à lui, il l'aima, il l'aimait depuis toujours et tandis que les gens voulaient la lapider, il la protégea.
Cet être qui n'était rien chaque jour, était tout pour lui.
L'amour est donc comme cette rose que l'on ramasse au sol et que l'on partage dans ses couleurs, dans ses parfums, dans ses frémissements. La rose est bien cette offrande offerte à la femme, que l'enfant offre à la mère, que les amis s'offrent entre eux. Parce qu'ils s'aiment.
Personne n'oubliera jamais que cet homme déchu du très haut de son élévation, n'avait qu'un mot à la bouche "aimez-vous".
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Internet et les avatars nous apprennent à connaître des personnes à distance, en contacts virtuels. A travers leurs écrits, la manière dont les choses se disent, se comprennent, des liens se tissent avec une certaine profondeur. Derrière l'avatar, on ne sait que ce qu'il dévoile et ce qu'on sait interpréter sans erreur.
Christ ressemble beaucoup a un avatar qu'on connaît peu, à travers des écrits qu'on nous a transmis, des études qui sont omises et laissent place à des axiomes qui finissent par s'imposer en théorêmes.
Ce qui est écrit dans le commentaire ci-dessus est du domaine de mes croyances. C'est relatif à ma compréhension d'informations reçues et la manière dont je les perçois pour x raisons. Chacun est confronté aux mêmes phénomènes. Il choisit des axiomes pour ou contre. Etant d'un naturel confiant, je fais confiance à cet homme dont tout le monde convient qu'il n'a fait que du bien, qu'il soit axiome, ou avatar n'a que peu d'importance, les personnes positives ouvrent des horizons meilleurs.
Georges Box : « Tous les modèles sont faux, quelques uns sont utiles. »