******************************
SDF de personne
SDF of no one
keywords : amour, enfants, femmes, maltraitance,viol, hygiène, immigration, Paris, pauvreté, SDF, travailleurs sociaux, fais-divers, Santé, Politique, médias
******************************
Pour les femmes SDF, quelques heures de douceur avant la nuit
Par Aurélie Champagne | Journaliste | 24/08/2011 | 17H28
Elles ont entre 18 et 70 ans et vivent à la rue.
Chronique de leur court répit à La Halte, centre d'accueil de jour parisien.
Certaines attendent depuis l'aube la levée du rideau de fer de La Halte femmes (XIIe arrondissement de Paris). Mais celle-ci sert son petit-déjeuner à 9 heures, tous les jours de l'année.
La télévision berce le repas d'un ronron continu. Certaines dorment le front posé à plat sur une table et récupèrent de leur nuit passée dehors. Les plus chanceuses ont dégoté un lit dans un squat ou dans un centre d'hébergement d'urgence. Les autres ont dormi dans une cage d'escalier, une station de métro, aux urgences de l'hôpital Saint-Antoine ou dans la rue.
Une quinquagénaire, pieds nus, chevelure hirsute, erre dans La Halte. Elle entre, sort, fait le tour du pâté de maisons. Personne n'y prête plus attention.
>>
@ Article complet @rue89
@le journal de personne
On m’appelle Oxygène, grec comme Diogène !
La figure la plus digne de tous les indignés
J’ai tout bu, tout lu, tout vécu
Jamais rien acheté,...
18/07 | 537 lectures
@ poetiste dit :
Autant vous donner le texte intégral que voici:
Temps présent.
Vous les arbres, entre l’ombre et la lumière
Vos branches sont toujours en prière
Vos racines cherchent la profondeur
La bonne terre, le roc et la pesanteur.
Au printemps le soleil vous couvre de fleurs
D’une robe aux belles couleurs
C’est un ravissement, une merveille
Fêtés par de nombreuses abeilles.
Il vous revêt, l’été va bientôt venir
De feuilles pour votre avenir
Elles capteront jusqu’à l’hiver
Tout ce qui vient de l’univers.
Vous serez reliés à toute création
Le vent sera votre respiration
Alors circulera en vous la sève
Qui fait de l’été comme un rêve.
Et puis vous porterez de riches fruits
Arrachés un beau jour, sans bruit
Avant les ocres, les rouges de l’automne
D’une splendeur qui toujours nous étonne.
Mais ferme est la loi, un jour on vous émondera
Coupés du monde, qui vous plaindra ?
Vos branches se couvriront de givre
Malgré tout, vous continuerez de vivre.
Vous grandirez un jour de cette lumière
Qui dit à chaque saison sa prière
Et montre l’éternel printemps
De qui sait recevoir le présent.
@ poetiste dit :
Schizophrénie.
J’ai mal à dire
J’ai mal à rire
Jamais je ne communique.
Je veux guérir
Je vais mourir
Sans repère et sans éthique
D’un mal psychosomatique.
Je vis le pire
Je suis la mire
De jugements psychiatriques
De fiches anthropométriques.
Ou l’on me vire
Ou je me tire
De ces endroits désertiques
Où je crie seul ma supplique.
Gai, je veux rire
Sans mal à dire
Mais ce n’est pas très pratique.
Car mon désir
Ne peut souffrir
Ce monde pathologique.
A Hélène, femme de la rue que j’ai retrouvée
en travers de son lit un matin, dans sa chambre
de 19 mères carrés ; elle n’était plus.
Elle avait 42 ans.
Ma poésie vient de ce travail décapant et édifiant
durant six ans auprès des personnes sans domicile
fixe. Je leur dois tout.