... Handicaper à vie le développement de notre seul bien commun ; de notre corps social de référence, supérieur : la Nation. Si ce n’est même le Monde tout entier. Attachés à la France, à l’humanisme, à l’universalisme, à la Paix, il est bien légitime que nous ressentions un sentiment de devoir, quant à participer de notre mieux à une pacification des débats sociétaux actuels.
A l’heure ou se trouve être un best-seller outre atlantique le livre de Ta-Nehisi Coates, « Between the world and me », traduit par : « Une colère noire », la France a-t-elle vocation, elle aussi, à être l’objet d’un ajornamiento cathartique ? Issu des minorités « visibles ». Dans cette optique, la parole de ceux qui sont les premiers concernés et mis en cause, dans un procès unanimiste, non exempt de tendances « stalinienne », ne semble pas assez prise en compte. Et face à une déferlante d’analystes, d’experts, de politiques, corroborant tous, stigmatisant tous, justifiant tous une lutte inexorable, unanime, univoque, sacralisée, contre le Mal absolu ; un son de cloche discordant pourrait peut-être faire œuvre de salubrité publique.Aussi, me semblait-il souhaitable de tenter d’exprimer la parole, les interrogations, qu’elles soient compréhensibles ou non, tolérables ou non, des populations constamment mises en cause. Que ce soit par leur hétérogénéité congénitale, ou leur exotisme même. Les quelques demi-étrangers, ou binationaux pré-déchus, habitant ce pays… A quels métis, quels bâtards, quels sauvageons, quels prétendus djihadistes, quels musulmans pacifiques, non prosélytes, éclairés, a-t-on donné la parole depuis quinze ans ? Et plus même... Tarik Ramadan ? Est-il seulement français ? Pas encore en tout cas…
Loin de revendiquer la moindre posture d’auto-victimisation, l’essentiel des questionnements « main stream » du moment peut apparaître à certains : tronqué, biaisé, imbibé d’une subjectivité partisane et malsaine. Définissant un cadre analytique malhonnête ; bétonné. Ne rendant pas justice aux acteurs en présence, pourtant bâtisseurs du futur de la France.
L’objet de ces "paroles décomplexées" est donc de faire état des questions que se posent les uns et les autres ; qu’il nous faudrait entendre, et auxquelles il nous faudra répondre, pour espérer sortir par le haut d’une crise mondiale des valeurs. Indéniable, autant que navrante et funeste…
Nous ne nous posons ; Nous : moi et les miens, humanoïdes indéfinis ; en aucune façon en défense d’une doctrine, d’un dogme, d’une idéologie quelconque. Nous ne croyons, ni ne représentons rien, ni personne ; nous ne sommes tributaires d’aucune école de pensée, si ce n’est celle qu’on s’est construite en marge de l’Education Nationale. Forcément. Partisans d’une Culture de la bonté, de la bienfaisance et de l’Intelligence, universelles, unissons-nous !
Monsieur le Ministre Premier, nous vous remercions par avance de bien vouloir reconnaître et soutenir les efforts que nous fournissons déjà pour calmer le jeu, plutôt que d’« enflammer »… Les Débats... Nous.
Cordialement.
Bokar X.
P.S : passez mes salutations afro-citoyennes binationales à votre épouse, entre deux tournées philarmonico-françafricaines.
« L’homme qui est juste, c’est celui qui applique le droit et la justice. Il ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la communauté d’Israël. Il ne déshonore pas la femme de son prochain et ne s’approche pas d’une femme pendant ses règles. Il n’exploite personne, il rend son gage au débiteur, il ne commet pas d’extorsion. Il donne son pain à celui qui a faim et couvre d’un habit celui qui est nu. Il ne prête pas avec intérêt et ne cherche pas à faire du profit. Il ne prend part à aucune injustice et juge conformément à la vérité entre deux hommes. Il suit mes prescriptions et respecte mes règles en agissant conformément à la vérité. Celui-là est juste, et il vivra, déclare le Seigneur, l’Eternel. »
La Bible – Ezéchiel. 18.
« Il arrivera, dans l’avenir, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée au sommet des montagnes. Elle s’élèvera au dessus des collines et toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule et diront : « Venez, montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob ! Il nous enseignera ses voies et nous marcherons dans ses sentiers. ». En effet c’est de Sion que sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuple. Ceux-ci mettront en pièces leurs épées pour en faire des socs de charrue, et leurs lances pour en faire des serpes. Aucune nation ne prendra plus les armes contre une autre et l’on n’apprendra plus à faire la guerre. Famille de Jacob, venez et marchons à la lumière de l’Eternel ! »
La Bible – Esaïe. 2. « Prophétie d’Esaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem ».
« Et nous avons envoyé après eux Jésus, fils de Marie, pour confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui. Et nous lui avons donné l’Evangile, où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu’il y avait dans la Thora avant lui, et un guide et une exhortation pour les pieux.
Que les gens de l’Evangile jugent d’après ce qu’Allah y a fait descendre. Ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont les pervers. (…). Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres.(…) »
Le Coran – Sourate 5. Versets 46 à 48.
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