Quand viendra le soir, qui dira demain,
La vie sera simple, la haine sera loin,
La vie sera saine, la peine dira moins,
Que la sueur volée ce jour à nos hirondelles.
Quand viendra le printemps, que nous attendons tous,
Les bourgeons fleuriront, les papillons renaîtront,
Nous aurons raison du sort, braverons les secousses,
Et nos vies assemblées, accepteront le feu du soleil.
L’ivresse de nos âmes, sera sans limite,
Sans tuile et sans leurre, sans censeur, sans gîte,
Blessée par l’expression inique, de pudeurs hypocrites,
Elle grandira sans cesse, et elle crèvera l’abcès.
Elle dit bien nos douleurs ; elle durcira nos rages,
Elle comblera les rangs, dépourvus de courage,
Elle dira d’autres cieux, d’autres laisses, d’autres exergues,
Les dimensions souhaitables de nos êtres écornés…
Agrandissement : Illustration 1
Printanièrement vôtre.