Un français sur deux nostalgique de la « gégène », selon Libé (« Journal », papier et en ligne), relayant une enquête de l’ACAT (« Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture »). « L’Horreur » ou « L’Aberration », comme les appelez Michel, nous alertent sur nos propensions respectives à l’inhumanité. Pourquoi faire ?
Ainsi que ce fameux, regetté et sage Michel, dit aussi "Coluche-le provocateur", nous l’enseignait déjà, il y a plus de trente ans ; en France : « une sur quatre, environ, des personnes interrogées par sondage, pense que c’est le soleil qui tourne autour de la Terre, et non pas le contraire… Et 45% des français pensent que Chirac ferait un bon Président de la République… ». Tout était dit. Déjà. En 1985.
Libé nous donne, à nouveau, un éclairage édifiant, ce 21 juin, jour de la mitterrando-languienne fête de la musique, sur la perdurance des tendances lourdes, et lourdement impactantes, ataviques, de notre psyché collective nationale. Apparaissant, pour l’occasion, franchement « déviante ». Dénaturée, malade ; et presque effrayante même. Ambiance années trente… Ou novembre 2001, au Pentagone…
« Plusieurs chiffres (1) attirent l’attention: 36% des Français estiment ainsi que «dans certains cas exceptionnels, on peut accepter le recours à des actes de torture». Le taux était de 25% en 2000, lorsque Amnesty International avait commandé une étude aux questions similaires. ». (cf. article libération.fr du 21/06/16)
(…) Ou encore, on peut lire :
« Quand la question se précise, la position des personnes sondées se durcit encore. Ainsi, plus d’une sur deux (54%) considère comme «pouvant se justifier» le recours à des décharges électriques sur une personne soupçonnée d’avoir posé une bombe prête à exploser. En 2000, le chiffre était de 34%. »…
On est en plein dans l’hypothèse de l’expérience fondatrice de la psychologie comportementaliste, dite du consentement. Véritable cataclysme anthropologique qui nous ravage et nous formate, quasi-universellement, depuis près de soixante ans. Et de plus en plus pressement à l’heure actuelle. Une théorie, aussi néo-réaliste que déshumanisante, qui date des années 1960-1963. Aussi bien connue de Milton Friedmann, de Naomi Klein, ou de Chomsky, Nixon, Reagan, la CIA, Mitterrand, Sarko, ou Hollande… Que de Khadafi, Hussein, Al Assad. Deng Xiaoping, ou Mao lui-même (par anticipation...). Al Thani, ou Kim Jung Un… L’expérience dite de Milgram. Le respect aveugle de l’Autorité. Dès lors qu'elle est pleinement assermentée. Et reconnues comme telle par le sujet de l'expérience. Une Autorité, pourtant fictive, mais estampillée "scientifique", en blouse blanche; habilement mise en scène pour les besoin du test; comme dans une bonne caméra-cachée en somme... Mais rare et précieuse, car à seule visée d’étude scientifique du comportement de soumission dont nous sommes tous capables, plus ou moins. Ou disons, une étude sur le Droit à faire Mal à « autrui », au nom du Bien (des « siens »). En tout état de cause, une étude riche de sens et d’enseignements, multiples, complexes. Une expérience plus que fondatrice de nos lamentations, et autres pré-fascismes du moment.
Devenu le fondement de nos sociétés orwelliennes, le pré-requis de ce (pré ou post-) fascisme néo-libéral : le consentement à l’Ordre. Qui ne dit pas son nom. Qui l’évoque juste honteusement du bout des lèvres, parfois. L’Ordre, starwarsien. Quel qu’il soit. D’où qu’il vienne. Même fluctuant. Même s’il était instable (comme la Force…), démocratiquement parlant; s’il fallait. Sous le coup de l’Urgence, tout doit y passer. On liquide tout ! C’est « Dix balle ou j’remballe »&Cie... C’est « choisis ton camp. Point ! ». L’obéissance aveugle à une hiérarchie dégénérée, dite d’ « exception » ; prônant des méthodes ultra-liberticides, voir « conventionnicides », mais rendues systématiques. De plus en plus généralisées, toutes barbares qu’elles puissent nous paraître. Le consentement à la Violence, et à l’opposition naturelle… Des civilisations, des individus, des races, des pays, des communautés, des individus. Des Religions. La dissociation du sens du Commun; et du sens-commun en général… La « Stratégie du Choc », est bien à l’œuvre. Implacable. Insensible à l’Humanité, dans toute sa noblesse et sa sacralité....
A l’heure où Marine est en passe d’accéder au pouvoir « suprême », maximisant son leadership, dans le sens où le fit un certain chef historique de l’Italie, entre autres, dit Duc, fut un temps, (et où Marianne, le "magazine" et site, s’attaque aux oligarques du Qatar, en préambule des saoudiens, et des iraniens, par une enquête fouillée, en partenariat avec MP…), ce sondage réalisé par les « chrétiens contre la torture » (ACAT), paru dans Libé il y a deux jours, témoigne de ce que les méthodes employées par son papa, Jean-Marie, pendant la guerre d’Algérie ; avec ses potes les Massu, Bigeard, Aussarès… Etc. Sont aujourd’hui à nouveau « à la mode ». Plébiscitées par la moitié du « Peuple de France ». Du moins par la moitié de ceux qui ont pris le temps de répondre au sondage. Alors : représentatifs, ou pas ?...
« Là où y ‘a d’la gégène, y’a du plaisir !... ».
Comme l’indiquait Maître Collard ; avec sa mise en plis, impeccable à l’époque ; à son cher client borgne, à l’heure de l’ouverture de son procès. Ancien tortionnaire repenti. Prescrit. Le Général « O » ; un « chouette » client, pour qui maître Gilbert Collard, actuel député, et ancien ténor de la Barre parisienne, semblait avoir une « tendresse » particulière. Voir une sorte d’empathie presque essentialisée, ou d’ordre congénital ; prémonitrice de son engagement politique ultérieur : « Je crois qu’on a quand même un naturel provocateur tous les deux… Je crains… (« Oui, oui… », dit l’autre…) On les emmerde !... ». Disait-il. C’est pas faux, Gilbert…
Cf. https://www.youtube.com/watch?v=458XQpGlT1A
On peut donc aisément deviner les sujets des prochains sondages qui sortiront, dans les mois ou les années à venir. Destinés à nous persuader que nous ne sommes pas seuls à laisser affleurer nos pires pulsions animales. Que cela est juste, et tout bonnement : humain. « Voilà tout ! ». « Marcel, passes-moi la gégéne, j’vais lui crâmer les c…, à ce bougnoule ! ». Et « on » se dit qu’après tout : ce n’est pas si grave. Pourquoi complexer et refouler davantage nos envies de faire mal, en quelque nom qui nous siérait ; toujours en toute bonne conscience ? L’idée d’avoir à torturer un être humain, doit finalement pouvoir bien être considérée comme« naturelle », légitime, voir banale, en certaines circonstance… Puisque qu’elle est si répandue, si durablement et multilatéralement tolérée… Puisque nos velléités de vengeance, même sauvages, sont avalisées par l’Etat ; soutenues par le gouvernement et le Parlement ; elles doivent donc bien être qualifiables de nobles, saines, et inconditionnellement justifiées.
« Puisqu’ils l’ont dit dans le journal, que j’suis pas tout seul à penser qu’faut les frire à l’ancienne, tous ces sauvages ! A Oran, en 58, y z’auraient pas fait long-feu, crois-moi ! ».
Puisqu’il n’est plus si honteux que ça de s’assumer en tant que « reprimitivisé par l’actualité », et de se sentir fondé, à ce titre, à employer toutes les méthodes de rétorsion, même les plus barbares et inhumaines qui soient. Dans l’extraterritorialité uniquement, certes, mais tout de même… Tout ça, dès lors que l’on se reconnaît soi-même, fallacieusement, comme victime exclusive d’une guerre, voir d’un simple conflit, quel qu’il soit. Dont on est pourtant l’un des belligérants. N’ayant ni plus ni moins de sang sur les mains, que l’autre Au titre générique : relativisant autant que collectivisant, que présente une « guerre », du moins.
La Guerre, qui ne manque pas en général, en tant que concept « dynamique », de comporter une certaine dimension réflexive. En général.
Et si vous en doutez, demandez donc à BHL…
Autres sujets de sondages possibles à l’avenir donc : « Faut-il violer les femmes de terroristes, après ou avant les avoir excisées, et/ou éviscérées, et/ou démembrées ? », « Peut-on/Faut-il castrer un enfant mâle de terroriste, dès sa naissance ? », « Un fœtus, issus de terroristes, peut-il être déclaré pénalement coresponsable des crimes de sa mère enceinte ; si, par hasard il advenait qu’il survive à son explosion kamikaze ? Faut-il prévoir de l’interner préventivement dès sa naissance », « Préférez-vous la perpétuité réelle, ou la peine de mort, pour les terroristes présumés ? Et pour leurs proches, faut-il, oui ou non, détruire leurs maisons et les expulser du territoire ? » « Pour montrer efficacement l’exemple, face aux barbares terroristes, pensez-vous, personnellement, que la décapitation, ou l’écartèlement en place publique doivent être rétablis en France ? Et le supplice de la palle ? Et les Lanternes ? La pendaison ?...», « Que pensez-vous des menus servis à la cantine de Guantanamo (ou du quartier « VIP-Daeshois » de Fleury, par exemple…) ? Ces barbares méritent-il : entrée-plat-dessert ? », « Activités sportives à Guantanamo (Clairvaux, les Baumettes ou Fresnes…) : selon vous, les prisons sont-elles devenues des camps de vacances pour arabes radicalisés ? », « Pour ou contre la création de QUUHS, ou Quartier ultra-ultra-haute sécurité ; sans lumière, ni nourriture… Ni lit, ni rien, en fait ? », « Etes-vous pour ou contre le fait de diviser par deux l’espace réservé à chaque détenu, pour toutes les personnes incarcérées pour des actes de terrorisme présumés ? Est-ce que 2m², en guise de cellule, par tête de terroriste, vous paraissent suffisant ? Limités ? Justes ? Trop larges ? Ou carrément excessifs ?», « Pensez-vous, oui ou non, qu’il soit correct d’enterrer un individu vivant… s’il s’agit de quelqu’un de très-très méchant ? », « Doit-on déchoir de l’Humanité, toute personne qui n’est pas d’accord avec notre politique étrangère, et qui ne reconnaît pas, platement, la primauté de nos intérêts économiques et stratégiques ? Ou, au moins, la torturer un peu, pour vérifier si… Toutefois... »… Etc. Julian Assange, doit-il, comme le pensent beaucoup d’américains, et en particuliers certains sénateurs républicains, notoirement illuminés, être traité comme un véritable « criminel contre l’humanité »? Et à ce titre être torturé à loisir, jusqu’à ce qu’une juste mort s’en suive? Une mort trop douce pour lui, quoiqu'il en soit, pensent ces fervents patriotes, du pays le plus libre du monde. Assange : lui, l’ultime « traître »! Le nec plus ultra du cyber-terroriste. Condamné d'avance, quoiqu’il puisse arriver, à subir les foudres américaines pour le restant de ses jours... Plutôt en danger donc, à en croire les néocons de Washigton, autant que les derniers des cow-boys arriérés, et avinés, du Texas profond.
Pour avoir travaillé suffisamment longtemps, personnellement, dans le monde néo-esclavagiste des plateformes de sondage téléphonique (en particulier à L’IFOP, à la douce époque où Madame Parisot - future patronne des patrons, du MEDEF – y était Directrice Générale)… Je peux vous affirmer une simple chose : les sondages sont construits dans d’obscures alcôves ; de regrettables, ou disons : peu fiables officines ; élaborés savamment, scientifiquement, par des professionnels de la Com, et autres marketeurs politiques aguerris ; dont la technicité et la corvéabilité confinent à la courtisanerie d’ancien-régime. N’ayant d’autre but que de satisfaire leurs riches et influents clients, en élaborant au mieux le canevas permettant d’avoir, au final, quoiqu’il en soit, les réponses qu’ils souhaitent obtenir. Pour servir leur message, et leur Cause. Souvent commerciaux. Leurs Intérêts. Le concept, simple, efficace, vieux comme le commerce bancaire, au moins (voir Mathusalem même), est de prétendre recueillir objectivement l’Opinion publique, à des fins de l’éclairer sur elle-même. Là où il s’agit, en fait, de la contraindre, par la puissance infinie de la communication politique. Et de la manipuler donc, par le reflet déformé, qu’on fait mine de lui donner d’elle-même. Ou comment le recueil d’opinion se fait tutorat. Sculpteur des inconscients. Avec science, et excellence.
Le sondage est certainement parmi les outils du Pouvoir les plus pernicieux qui soient, en ce qu’il nous amène, sans heurts, lentement, discrètement, à nous résoudre à nous laisser définir par ceux-là mêmes qui ont comme intérêt premier ; ultra-rentable, et renouvelable, il est vrai ; de nous voir tous, autant que nous sommes, les plus en proies possible à la cécité existentielle. Celle-là même qui leur permet d’exploiter efficacement nos vies de « prospects » divers. Et de les décimer à loisir, à l’envie, si besoin, sans que nous réagissions trop. Les sondages contribuent, à leur façon, à l’œuvre de décérébration industrielle, et de lobotomie collectivisée ; à l’aphasie populaire, qui est le carburant premier du capitalisme prédateur ; promulguant l’ignorance historique, politique, sociologique… Religieuse. En Totem des Nations. Ou encore, l’aveuglement des masses, à propos des techniques de la financiarisation de l’Economie. Comme planche de salut du « Monde Libre ». Avant tout. Avant toute chose. Avant tout le monde. A n’importe quel prix. Tant il est vrai, qu’empêcher les gens sensés, de réfléchir correctement ; et pire encore, de s’exprimer ; reste définitivement la priorité absolue de tous les pouvoirs, de tous les régimes en place. Ce, dans la totalité des pays de la planète. La science de Machiavel est, plus que jamais dans l’Histoire, la doctrine la plus prosaïquement appliquée, détournée et dévoyée qui soit, en nos sphères politiques.
Dans la foulée des Coluche, Balavoine, lors de son historique coup de gueule, face à Miiterrand, prévenait le future Président :
« … que le désespoir est mobilisateur ; et que lorsqu’il est mobilisateur, il est dangereux. Et que ça entraîne le terrorisme, la bande à Bader et des choses comme ça. Et ça, il faut que les grandes personnes, qui dirigent le monde, soient prévenues que les jeunes vont finir par virer du mauvais côté, parce qu’ils n’auront plus d’autres solutions.
Voilà, je vous remercie de m’avoir écouté... ».
Balavoine : généreux, visionnaire, grande-gueule, atypique, salubre, propre, probe, entier, insolent ; jeune et fier de l’être, ni de droite-ni de gauche, mais sûrement pas de droite ; antisystème, précieux. Français, en fait. Affrontant, sans siller, un future Président ; et pas des moindres. Un Eléphant. A mains nues. Comme le Commandant Thomas Sankara le fit lui-même, au péril de sa vie, quelques années plus tard…
Toutes les fois qu’il fut ainsi sermonné, avant ou pendant son règne, Mitterrand sembla faire la même tête. Réprobatrice, et close. Inquiétante. Et son interlocuteur, ouvertement « désobligeant », semblait acquérir assez automatiquement, à chaque fois, le statut : « Espérance de vie extrêmement précaire », ou : « Pronostic vital gravement engagé… »
Daniel B.: trop tôt disparu, lui aussi. Passager malheureux d’un bordel d’hélico, cousin d’un putain de camion. Pris funestement, dans un vent de sable saharien. Enlevé, par les « vents ». Pour toujours. Pour notre plus grande perte à tous. A n'en pas douter.
Mais qui pourrait bien encore s’intéresser au rapport d’enquête du BEA (Bureau d’étude de l’aéronautique), concernant l’accident qui coûta la vie à cinq de nos compatriotes. Ce 13, ou 14 janvier, je ne sais plus, 1986, je crois… Au Mali. Mais à quoi bon ressasser, encore et toujours le passé. Même s'il est signifiant, il est passé, après tout! Alors...
Agrandissement : Illustration 3
A quand un sondage, pleinement républicain, vraiment démocratique, et représentatif, pléthorique, avec des centaines de milliers de français interrogés s’il fallait ; interrogeant :
« Souhaitez-vous que soient réouvertes toutes les enquêtes non résolues de la Vème République ? Entres autres, toutes celles dont parlait Balavoine à Mitterand, dans cette séquence historique : Boulin, de Brogli, Deferre à Marseille dans les 70’s… ? Ou encore : « souhaitez-vous que soient relancées des enquêtes judiciaires, sérieuses, sur la mort de messieurs Michel Colucci et Daniel Balavoine (plus les quatre autres, dont l’ « inestimable » Thierry Sabine, la jeune journaliste de vingt-six ans à peine, le pilote, et le cinquième, quasi anonyme) »…
Ou: « Souhaitez-vous que tous les députés et sénateurs, reconnus « corrompus » ou « délinquants », par la justice française, ne serait-ce qu’en première instance, dégagent définitivement des bancs des Assemblées sacrées de notre République ? Ou, en d’autres termes, donnent leur démission immédiate ? ».
En France, il semble bien que la sagesse, la révolte juste ; l’amour de son prochain, et l’empathie mesurée à son égard ; la clairvoyance, l’insolence, la pertinence, le courage, la beauté, le dynamisme, la positivité, la réceptivité, l’Ecoute, l’insoumission, les Lumières, la Liberté, la Solidarité, la vraie bonne conscience, la subversion efficace et nécessaire, le véritable progressisme, la lutte contre le réactionnariat d'obédience capitaliste, soit celui confondant les termes de carnassier, nécrophile, charognard et conservateur… Tous les courageux et rares Don Quichotte; pourfendeurs divers des moulins à vent du néo-libéralisme… Meurent trop tôt. Hélas. Et leur trace s’efface vite dans nos mémoires. Devenues plus vives, que mortes. Comme nos langues.
Camion. Hélico. Ambassades-Cercueil. Drones. Gégène… Même combat. : « Faut bien éradiquer la chienlit ! ». Comme dirait l’Autre.
Charonnement vôtre.
Algérie : http://djelfa.org/archive/archive_guerre_algerie.htm et mille autres...
Sankara : https://www.youtube.com/watch?v=ByQDj8E2e6U
https://www.youtube.com/watch?v=18AoRhBos4g
https://www.youtube.com/watch?v=e8PCuwBnhtk
https://www.youtube.com/watch?v=Mv5TPUL1NcU
Morceaux choisis au hasard. Entres autres nombreuses sources d’inspiration...
Cf. aussi, Wikipédia ; notre belle et neutre encyclopédie universelle 2.0 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_contre_la_torture_et_autres_peines_ou_traitements_cruels,_inhumains_ou_d%C3%A9gradants
Je cite : « La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est un traité de droit international relatif aux droits de l'Homme, adopté dans le cadre des Nations unies, visant à empêcher la torture partout dans le monde.
Elle définit dans son article premier la torture comme : « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou tout autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles ». (…)
« En mars 2015, 159 États ont ratifié ce traité. L'état des ratifications de la convention peut être consulté sur le site de la Section des traités des Nations unies2.
Nombre de pays l'ont ratifié en excluant ou modifiant la portée de certaines dispositions (en droit international, cela s'appelle des « réserves »), ce qui a pour effet que les États signataires ne sont pas tenus aux mêmes obligations juridiques vis-à-vis de cette convention.
- États-Unis : Ronald Reagan a présenté la convention au Sénat en 1988 en concluant que sa ratification montrera le désir de mettre fin à l'odieuse pratique de la torture3. Simultanément, l'Administration proposait dix-neuf réserves qui repousseront de six ans sa ratification par le Sénat4.
- France : La France a ratifié cette convention en février 1986. À une réserve près : elle ne reconnaît pas, de même que de nombreux autres pays, la compétence de la Cour Internationale de Justice en cas de différend avec d'autres États parties concernant l'interprétation ou l'application de la convention. »
… C’est plutôt « Open » comme cadre juridique, en fait ! Cette convention, signée il y a déjà trente ans… En gros : il est bien possible de faire ce qu’on veut, en matière de torture, ou d’usage de nos forces militaires, même contre des civiles, c’est free access. Et avec fan-zone, mini-open-bar, et tout et tout... Notre simple bonne foi se suffit à elle-même, en guise de passe... Partout. Comme une carte de crédit sans code. On peut bombarder partout ; et obtenir tous les renseignements souhaités, par l’électrocution, ou d’autres procédés, si on veut. Du moment qu’on le fait hors de France, et essentiellement avec des ressortissants étrangers, c’est tout... Ne reste qu’à refuser ensuite, de rendre des comptes à la communauté internationale, et donc au TPI, au nom de la souveraineté, et de la sécurité, dites nationales, pour faire plus propre … Comme le font, par exemple, les Etats-Unis, la Russie, ou Israël.Depuis toujours. En permanence. Rien de plus, rien de moins. C’est trop simple ! Alors, pourquoi s’en priver !? Et si, en plus, les autres, nombreux, hostiles, aux aguets, sans pitié, eux, le font, et pas nous!... Alors là, on serait complètement largués dans cette guerre permanente et exponentielle des Nations, les unes contre les autres! Toutes, plus ou moins, perverties par l’argent qu’elles sont ! Comme nous-mêmes, c'est vrai. A-t-on donc vraiment, dans ces conditions, d’autre choix que de torturer, ne serait-ce qu’à minima, ou disons, raisonnablement ? Pour au moins se maintenir, dans un certain "standing", à l'échelle de cette mondialisation qui nous dépasse grandement, et pourrait bien nous engloutir complètement, si nous ne réagissons pas fermement ? Hein !?...
Le brun ; charmante couleur de peau, selon moi ; qui ne suis ni plus ni moins objectif qu’un autre à ce sujet ; n’est, en revanche, décidément pas joli, en tant que couleur de chemise... Cette assertion valant sondage. Unipersonnel. Non-représentatif. Non echantillonné... Hors-quotas.