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Billet de blog 7 juin 2008

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Le Pavillon d'Eustache

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Le Pavillon d'Eustache

D

ans un texte de Thierry Ternisien ''Quand l’afflux

d’information change la donne de la relation'',

je répondais, (peut être un peu à coté de la plaque?) en

faisant référence à un livre de John Brunner ''sur l'onde

de choc''

.

Mon intuition(?) est que l'on peut ''parler/écrire'' un blog,

un commentaire à un texte, qui n'est pas réellement une

information, dans le sens strict d'échange.

Cela peut être une bouteille à la mer, mais une drôle de bouteille

dans une drôle de mer.

Le désir d'être (re)connu et inconnu, juste le besoin vital de dire.

Et La Grande Trame permet cela. Rien, personne derrière mon écran,

un message jeté, perdu, sans attente et en attendant tout.

Personne et des milliers, millions, ou une ou deux personnes pour le lire.

.

Et j'arrive au livre de John Brunner ''sur l'onde de choc''.(1975

un livre visionnaire?)

Internet est omniprésent, le grand tremblement de terre a eu lieu, des

territoires entiers détruits, sans communications...

.

'' (...)Alors l'armée nous a fourni quelques véhicules équipés de téléphones de campagnes

...nous avons pu organiser un service d'urgence pour permettre aux gens de parler

,pas plus de cinq minutes chacun(...)

Puis petit à petit j'ai fait une découverte surprenante. Beaucoup d'appels ne

provenaient même pas de gens qui essayaient de retrouver la trace d'un parent

d'un ami disparu. Ils voulaient seulement... je ne sais pas... rester en contact

avec la tragédie, j'imagine. Comme si leur ultime consolation était de savoir qu'il

existait des gens encore plus mal lotis qu'eux. Alors, parfois, la nuit surtout,

je les laissais parler. Ils n'étaient pas trop exigeants. Quelques minutes de

catharsis et c'était tout....

(...)Ils ne demandaient pas de conseils, ils voulaient seulement parler

raconter à d'autres ce qu'avait été leur vie. Les projets qu'ils avaient pour

l'agrandissement de leur maison.

(...) Une fois, il a fallu que j'écoute jusqu'au bout tandis qu'une folle(...)

(...) Mais vous ne pouviez rien faire? bredouilla Kate.

Une seule chose, écouter. C'est la promesse que nous faisons.

Nous l'avons toujours respectée. L'enfer de la solitude n'en est peut être

pas moins infernal, mais il devient un tout petit peu moins solitaire. "

.

Peut être que certain(e)s voudrait la Grande Trame comme une oreille,

le pavillon d'Eustache, mais cela est et cela n'est pas.

.

Seuls les professionels écrivent, le commun des mortels, parle, murmure, crie,

éructe.

Peut être existe t il un néologisme? un nouveau mot à inventer? pour exprimer

cette idée, parler/écrire avec son clavier?

.

.

.

http://branchum.club.fr/brunner.htm

''Pour John Brunner, la science-fiction était la "littérature de l'esprit ouvert".

Il était un "synthétiste", qui s'intéressait à la portée des avancées technologiques

du point de la vue de la sociologie, son dada. Sans vraie formation scientifique,

il parvenait pourtant à décrire des sociétés futures remarquables

non par leur justesse dans une spécialité donnée, mais par leur cohérence globale.

À son crédit, outre l'invention conceptuelle du virus informatique(...)''

.

.

.

A noter dans le cours de l'histoire des réflexions sur une nouvelle gouvernance,

.

'' (...) Si c'est la Proposition Un qui est votée, pas un seul choureur avide ne pourra

posséder sa triv grandeur nature tant qu'une seule personne inscrite dans le réseau

sera dans l'impossibilité de manger à sa faim. Personne n'aura le droit de posséder

un yacht tant qu'il y aura des gens sans toit. Personne ne fera le tour de la planète

tant que quelqu'un risquera de mourir d'une maladie que nous savons guérir(...)

La Proposition Un concernait l'élimination de toute pauvreté autre que volontaire.

La Proposition Deux....

(...)Les professions sont réparties en trois grands axes. Le premier: qualification

spéciale indispensable ou don particulier en tenant lieu. Clea comprend les gens

qui possèdent un talent créateur exceptionnel, par exemple les artistes. Le deuxième:

servitudes spéciales, par exemple heures de travail imprévisibles ou conditions

d'exercice penibles ou dangereuses. Le troisième: utilité sociale.(...)

Par exemple un médecin fera un bon score sur les plans de l'utilité sociale et de

la qualification mais il n'aura un revenu élevé que s'il accepte aussi de s'occuper

des urgences au lieu de fair de simples heures de bureau. Ainsi il peut avoir le

maximum de points sur les trois tableaux. Un éboueur qui se trouve au minimun

en ce qui concerne la qualification spéciale, sera au contraire bien placé sur les

deux autres plans.

(...) en ce qui concerne les parasites qui étaient au sommet auparavant et qui

désormais seront pénalisés par un impot à 90% parce qu'ils obtiendront 0 sur

les trois axes (...) les publicitaires par exemple (...)''

..

Derniere page du livre

UN : Notre planète est riche. Par suite, la pauvreté et la faim en sont indignes

et puisque nous avons les moyens de les supprimer, nous le devons.

DEUX : Nous appartenons à une espèce civilisée. Par suite, nul ne pourra

désormais tirer de profit illicite du fait que, tous ensemble, nous savons plus de

choses qu'un suel d'entre nous n'en peut connaitre.

.
... Bonne lecture et merci mr John Brunner!

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